Réflexologie plantaire 84, Caty Quidu
CATY QUIDU, Réflexologue -   Réflexologie plantaire selon l'énergétique chinoise   -    84000 AVIGNON  - 30170 ST HIPPOLYTE DU FORT-   06 58 01 59 03
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Billets santé 2025
Note : ces articles sont à visée purement informative et ne sauraient évidemment remplacer un avis médical personnalisé.


​SOMMAIRE

​-Juillet 2025 (1e quinzaine) : nerf vague et hypertension
-Juin 2025 (dernière semaine) : L'ail toujours cru, et l'oignon toujours cuit ?
-Juin 2025 (2e quinzaine) : nerf vague et acouphènes
-Juin 2025 (1e quinzaine) : insomnie chronique, nerf vague et système nerveux para-sympathique

-Mai 2025 : L'auto-réflexologie, lancez-vous !
-Juin 2025 : Insomnie chronique et système nerveux para-sympathique
-Avril 2025: Posture droite, les clés pour ouvrir le haut du corps et respirer plus librement

-Mars 2025 : les acouphènes, pourquoi les traiter en auto-réflexologie
-Février 2025, 2e quinzaine : Pourquoi boire (toujours) de l'eau chaude ?
-Février 2025, 1e quinzaine : Nos reins sont nos batteries, comment les recharger ?

-Janvier 2025 : Magie du corps humain, les protéines de transport

​



​Juillet 2025 (1e quinzaine)

​Nerf vague

et hypertension




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L'exploration du système nerveux parasympathique et notamment du rôle majeur de son chef de lance, à savoir le nerf vague (autrement nommé nerf pneumogastrique),est quasiment inépuisable. Non seulement ce nerf joue un rôle très important dans le rythme cardiaque (on peut travailler sa zone réflexe -en accompagnement de tout traitement prescrit par un médecin- pour les problèmes d'arythmie) mais il agit aussi sur la pression artérielle ! En effet, son lien avec l’hypertension est bien documenté en neurophysiologie.

1) Voici donc les principaux liens entre nerf vague et hypertension :

a- Le nerf vague ralentit le cœur. En tant que composante du système nerveux parasympathique, il agit comme un frein naturel au stress.
Quand il est activé, il
ralentit la fréquence cardiaque (bradycardie) et favorise la vasodilatation, ce qui fait baisser la pression artérielle.


b- Hypertension = dérèglement de l’équilibre sympathique/parasympathique. Chez les personnes souffrant d’hypertension, on observe souvent :
  • une hyperactivité du système sympathique (celui qui accélère, mobilise l'énergie, de type fuir ou combattre),
  • et une hypoactivité du nerf vague (parasympathique).
Ce déséquilibre empêche le corps de se calmer naturellement, ce qui peut entretenir une tension artérielle élevée.

c- La stimulation du nerf vague peut réduire l’hypertension. Des recherches ont montré que la stimulation vagale (par électrodes ou par techniques naturelles comme la respiration lente, le chant, ou certaines zones réflexes) peut :
  • abaisser la pression artérielle,
  • réduire la fréquence cardiaque,
  • améliorer la variabilité du rythme cardiaque (un indicateur de bonne santé vagale),
  • et même réduire les marqueurs d’inflammation chronique (souvent associés à l’hypertension).

d- Techniques naturelles qui stimulent le nerf vague
  • Respiration diaphragmatique lente
  • Chant,  ou récitation rythmée
  • Immersion du visage dans l’eau froide
  • Auto-réflexologie  (zone réflexe du nerf vague)
  • Méditation, cohérence cardiaque, yoga, tai chi

En résumé: Le nerf vague, lorsqu’il est tonique et bien actif est le gage d'une bonne capacité à se détendre. Il aide à faire baisser naturellement la tension artérielle.
À l’inverse, un
manque de tonus vagal peut contribuer à une hypertension chronique, en laissant le système sympathique en pilotage automatique.


2) Zones réflexes du système parasympathique en réflexologie plantaire

Le système parasympathique agit globalement pour ralentir, calmer, réparer. On va donc chercher à :
  • renforcer l'activité du nerf vague,
  • apaiser le système neurovégétatif,
  • et relancer les fonctions de récupération.
a. Le nerf vague (pneumogastrique)
  • Localisation selon le Dr Martine Faure-Alderson : pulpe du 5e orteil (petit orteil), face plantaire.
    → Travailler cette zone favorise le ralentissement cardiaque, l’apaisement digestif, et le relâchement global.
Vous pouvez insister avec un stylet ou la pulpe du pouce, en pressions vibratoires lentes.
b. Le plexus solaire    → Permet un apaisement émotionnel profond. En MTC, il est souvent associé à la sphère de la rate, donc à la digestion, l’inquiétude, la sécurité intérieure.
c. Le diaphragme
→ Relâche le souffle, apaise le système nerveux, libère le nerf vague au niveau thoracique. 

Un travail lent et bien senti de cette ligne est presque toujours apaisant.
d. La moelle épinière (chaîne parasympathique sacrée)Partie sacrée du parasympathique = sortie des nerfs S2, S3, S4.
→ Agit sur les fonctions parasympathiques inférieures : reproduction, vessie, colon.
Peu travaillée dans les protocoles classiques, mais très utile dans les troubles gynéco, urinaires ou digestifs liés au stress.
e. L'hypothalamus et l'hypophyse. Localisation : centre du gros orteil (pulpe pour l’hypophyse, zone légèrement supérieure pour l’hypothalamus).

→ Régulation centrale de l’équilibre neuro-hormonal, très utile en cas d’hypertension d’origine émotionnelle ou hormonale.

Voir la localisation des zones réflexes dans l'onglet "Les Zones Réflexes par Ordre Alphabétique"


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​Juin 2025
(dernière semaine)



L'ail toujours cru,

et l'oignon toujours cuit ?

L'été est la saison des salades, bien relevées avec un peu d'ail ou d'oignon. A ce propos, en Provence nous avons un proverbe : « l'ail toujours cru, l'oignon toujours cuit ». Qu'en est-il exactement : est-ce vrai ?
Ce proverbe reflète la sagesse populaire transmise de génération en génération, et il est VRAI de manière générale (mais il peut être faux pour vous, fiez-vous à votre ressenti !) alors POURQUOI ?
Parce que :
-L’ail cru est réputé pour ses propriétés antibactériennes, antifongiques, fluidifiantes, circulatoires, vermifuges… Mais il perd malheureusement une grande partie de ses actifs (comme l’allicine) et donc de ses bienfaits à la cuisson. Mangé cru en petites quantité il n'est pas sensé poser de problèmes de digestion, bien qu'étant particulièrement échauffant selon la médecine chinoise. Voilà pourquoi si vous le digérez bien, vous pouvez suivre le proverbe, et profiter ainsi de ses bienfaits. S'il provoque chez des brûlures, nausées, ou lourdeurs, mieux vaut le cuire doucement (sans le griller, pour ne pas le rendre toxique) ou abstenir, tout simplement...
- L’oignon, quant à lui, contient de la quercétine, qui renforce les défenses immunitaires, c'est aussi un antiseptique naturel des voies respiratoires, un fluidifiant sanguin,qui aide à prévenir les caillots, il réduit légèrement la tension artérielle et abaisse le taux de cholestérol grâce à ses composés soufrés et antioxydants. Cru, il est souvent très -et même trop- irritant pour l’intestin, et moins digeste. Une fois cuit, par contre, il devient doux, tout en gardant une bonne partie de ses vertus. En le cuisant, on favorise donc sa digestibilité, sans lui faire perdre son efficacité. Voilà pourquoi on peut, là encore, suivre le proverbe, et préserver notre intestin tout en profitant des bienfaits de ce condiment. Si on veut cependant bénéficier du peps indéniable qu'il apporte à une salade quand il est cru, on peut le couper finement, en mettre peu, et le faire mariner un peu dans du citron ou du vinaigre auparavant.

Le petit plus auto-réflexologique :
Si vous digérez mal l'ail cru (s'il provoque chez vous des éructations, ou renvois) c'est peut-être que vous avez une faiblesse digestive (vous pouvez donc travailler vos Zones Réflexes de la Rate, de l'Estomac et du Pancréas). Si l'ail vous donne des brûlures d'estomac c'est plutôt le déséquilibre inverse, un excès de "feu digestif" (mais vous pouvez travailler les mêmes zones, car la réflexologie ramène les organes à l'équilibre, quelle que soit la nature du déséquilibre initial)
Si l'oignon cru vous donne des ballonnements, c’est souvent lié à une stagnation ou un vide de Rate, avec de l’humidité interne. Donc vous pouvez travailler la Zone Réflexe de la Rate et celle du Côlon. S'il vous donne des brûlures d'estomac, ce qui est plus rare qu'avec l'ail, même chose que pour toutes les brûlures d'estomac, quel que soit l'aliment qui les provoque : Zones Réflexes de l'Estomac et surtout du Pancras exocrine (sur le pied droit)





​Juin 2025 (2e quinzaine)



Acouphènes
et
​Nerf vague

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Je me suis intéressée dernièrement aux liens entre le nerf vague et les insomnies chroniques (voir billet santé précédent). Or en travaillant sur la zone réflexe du nerf vague, j'ai eu la surprise de m’apercevoir que les acouphènes de l’oreille gauche que j'avais laissés s’installer il y a plus de deux ans (on peut obtenir de bons résultats si l’on agit tôt, mais j’avais laissé traîner et n’ai pas réussi à les faire partir) avaient nettement diminué. Surprise, j’ai donc cherché à en savoir plus sur le lien éventuel entre nerf vague et acouphènes — et voici ce que j'ai appris :
Le nerf vague, comme nous l'avons déjà vu, est un pilier du système nerveux parasympathique (il ralentit le rythme cardiaque, apaise la respiration, facilite la digestion et régule les états émotionnels), mais il se trouve que :
  1. Il innerve aussi une partie de l’oreille (le rameau auriculaire du nerf vague, appelé parfois nerf d’Arnold, innerve la conque, le méat acoustique externe, et — plus ou moins selon les individus — le pavillon).
  2. Il est impliqué dans la modulation sensorielle et la perception de certains sons internes. Or les acouphènes sont justement des bruits « fantômes » (sifflements, bourdonnements, pulsations) entendus sans source extérieure : bien que ne percevant pas les sons internes au sens auditif, le nerf vague participe à la régulation de circuits sensoriels, dont le traitement des bruits corporels (souffle, pouls), via son action sur le tronc cérébral et l’état du système nerveux autonome.
  3. Il dialogue en permanence avec le cerveau émotionnel — c’est-à-dire le système limbique, constitué principalement de l’amygdale (qui détecte les menaces), de l’insula (qui perçoit l’état intérieur du corps : douleur, souffle, rythme cardiaque, et joue un rôle dans la conscience émotionnelle) et de l’hippocampe (qui participe à l’association entre les sensations et les souvenirs) — en lui envoyant des informations, et en recevant en retour des instructions de sa part.
Depuis 2011, plusieurs équipes de recherche (notamment à l’université du Texas, à l’université de Maastricht ou à l’Institut de neurosciences de Berlin) ont exploré un protocole novateur :
Stimuler le nerf vague en synchronisation avec des sons thérapeutiques, pendant plusieurs semaines, pour obtenir une amélioration des acouphènes — probablement en favorisant une neuroplasticité bénéfique (le cerveau « désapprend » à surinterpréter le signal fantôme des acouphènes) et/ou en réactivant les circuits inhibiteurs du cortex auditif.
Les résultats préliminaires des premières études (notamment celles du Dr Susan Shore à l’Université du Michigan) étaient prometteurs. Depuis, le protocole a fait l’objet de plusieurs études cliniques, avec différentes approches (stimulation vagale transcutanée au niveau de l’oreille, sans chirurgie ; stimulation invasive avec implant vagal, plus rare ; stimulation combinée avec sons thérapeutiques — méthode de Shore, testée dans des essais randomisés).
Aujourd’hui, certains résultats sont validés en phase II ou III, et plusieurs dispositifs médicaux sont en attente d’approbation réglementaire (notamment aux USA et en Allemagne). Mais ce n’est pas encore un traitement courant, ni proposé en médecine classique ou ORL de ville, et l’efficacité n’est pas garantie chez tous les patients : on observe surtout des bénéfices chez les personnes ayant des acouphènes récents, et quand ils sont liés à une hyperactivité du système auditif central.
​

En auto-réflexologie : travailler la zone réflexe du nerf vague quelques minutes par jour sur les deux orteils (ou un seul s’il n’y en a qu’un de douloureux, étant donné que le nerf vague est en réalité une paire de nerfs crâniens), en alternant si besoin avec les mains (pulpe des auriculaires) un jour sur deux, pour ne pas abîmer les tissus.



​Juin 2025


Insomnie chronique
et
système nerveux
parasympathique
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Beaucoup d’insomnies ne viennent ni de l’âge, ni des hormones, ni de l’environnement. Elles viennent du fait que le corps a oublié comment s’endormir.

1) Le corps fonctionne par cycles, mais il peut se dérégler

Nous sommes conçus pour alterner entre deux états nerveux :
  • le système orthosympathique (ou sympathique), qui nous met en action, accélère le rythme cardiaque, mobilise notre énergie ;
  • le système parasympathique, qui au contraire ralentit le cœur, relance la digestion, régénère les organes, et… permet de dormir profondément.
Ce sont deux faces d’un même système : le système nerveux autonome.
Or, sous l’effet du stress, du multitâche, de la fatigue chronique ou de l’exposition permanente aux écrans, le corps reste coincé en mode "alerte". Le système orthosympathique tourne à plein régime… et le parasympathique ne prend plus le relais.

2) Le nerf vague : le grand chemin de la détente

​
Le nerf vague, ou nerf pneumogastrique, est le principal nerf du système parasympathique. Il relie le cerveau au cœur, aux poumons, au diaphragme, à l’estomac, aux intestins… C’est lui qui transmet à l’organisme l’ordre de ralentir, digérer, se poser, dormir.
Quand il est actif :
  • le cœur bat plus lentement,
  • la respiration se calme,
  • la digestion se relance,
  • le système immunitaire se stabilise,
  • le cerveau reçoit le signal de sécurité.
Quand il est sous-actif :
  • le corps reste en tension,
  • les pensées tournent sans relâche,
  • la nuit arrive mais le sommeil, lui, ne descend pas.

3) Les insomnies dues au système parasympathique :

Ce ne sont pas des insomnies dues à un manque de mélatonine. En réflexologie, les zones de l’épiphyse et de l’hypophyse (qui régulent la production de la mélatonine, l'hormone du sommeil) peuvent être normales.
Ici, le problème vient d’un système nerveux qui n’active plus son mode repos. Les signes sont souvent (mais pas obligatoirement) :
  • un endormissement long malgré la fatigue,
  • des réveils fréquents vers 3-5h du matin (pic de cortisol),
  • parfois une digestion bloquée ou trop rapide en fin de journée,
  • une tension quasi permanente dans le plexus ou le diaphragme,
  • la sensation d’être "en éveil" même allongé et malgré l'épuisement.
Autrement dit : le frein naturel du corps est usé, et il faut le rééduquer.

4) Comment rééduquer le parasympathique ?

a) Recommencer à "cliquer sur pause" :

Le système parasympathique se rééduque comme un muscle oublié. Il a besoin :
  • de rythmes réguliers,
  • de temps de vide, de respiration lente,
  • de signaux corporels qui lui disent : tout va bien.
Un geste simple : poser une main sur le ventre, l’autre sur le cœur, et respirer calmement pendant quelques minutes plusieurs fois par jour, pas seulement le soir. C’est un message que le système nerveux apprend à entendre à nouveau.

b) Les zones réflexes clés pour activer le nerf vague :

Voici les zones réflexes à travailler en priorité quand le corps ne sait plus décrocher :
(voir la localisation visuelle des zones sur ce site, onglet « Les Zones réflexes par ordre alphabétique » et voir l'onglet « Comment pratiquer l'auto-réflexologie » si vous débutez ; la seule condition : 
appuyer de façon à être à 2 ou 3 mm environ sous la peau, sinon c'est un simple massage, pas de la réflexologie. Quoi que dans le cas des insomnies dues à un dérèglement du système parasympathique, un « simple » massage peut aussi faire des merveilles !) Bien entendu, un déséquilibre ancien ne peut se régler en un seul jour. N'hésitez donc pas à travailler régulièrement ces zones réflexes (quelques minutes chaque jour, pas davantage, afin de ne pas abîmer les tissus ).

1. Zone réflexe du nerf vague.
Elle se trouve selon le Dr Martine Faure Alderson,sur la pulpe du petit orteil. Personnellement c'est là que je la travaille depuis des années, obtenant sur toute ma clientèle des résultats spectaculaires sur les malaises vagaux et autres, bien que d'autres réflexologues la travaillent sur la pulpe du gros orteil (ce qui peut faire sens également puisqu'on considère qu'à la manière des fractales, l'ensemble des orteils représente la tête, mais que l'ensemble de la tête se reflète également, en plus petit, sur le gros orteil)
. Cette zone est souvent très sensible chez les personnes anxieuses ou insomniaques.
. Elle agit sur tout le trajet du nerf vague, et notamment sur son lien avec le cœur, le diaphragme, et l’estomac. Donc si vous ne travaillez qu'une zone, travaillez celle-ci.

2) Zone du cerveau (hypothalamus, hypophyse, tronc cérébral). Localisation : pour faire simple, toute la pulpe du gros orteil (donc face plantaire) et la phalange proximale (face dorsale)
Pourquoi ? le tronc cérébral pilote
le nerf vague, nerf central du parasympathique.
Travail : sur la pulpe, je vous conseille des pressions avec un stylet en bois, et sur la phalange des pressions lentes et profondes avec le pouce.

3) Zone du plexus. Localisation : à l'extrêmité interne de la ligne du diaphragme
Pourquoi ? agit comme un
point de relâchement énergétique global, souvent en lien avec le nerf vague (sur le plan fonctionnel).
Travail : appui prolongé, en tournant légèrement le pouce, 20 à 30 secondes, respiration lente.

4) Zone du diaphragme (Localisation :suivre la ligne des coussinets.)
Pourquoi ? le parasympathique ralentit la respiration, le diaphragme est la clé du relâchement.
Travail : mouvements de la chenille.

5) Zone sacrée (plexus pelvien et nerfs parasympathiques sacrés). Moins connue que les autres zones, je l'ai testée sur moi et c'est très efficace. Localisation : bord médian du talon + zone du sacrum (face interne du talon vers le calcanéum).
Pourquoi ? les
nerfs sacrés parasympathiques contrôlent vessie, côlon, organes génitaux.
Travail : pressions lentes et profondes, comme un bercement ou un "enracinement".

Conclusion
Ce que les pieds racontent ici, c’est qu’on ne peut pas s’endormir sur commande si le corps ne sait plus comment se relâcher. Et que ce relâchement n’est pas un luxe, ni un état mou, mais une fonction active, profonde, à réapprendre. Si l'on n'arrive pas à dormir, rechercher au moins la détente et le relâchement
En travaillant les zones réflexes du nerf vague, en créant des temps de "pause" au cours de nos journées, le corps réactive un langage oublié. Et au fil du temps, le corps se calme, créant les conditions nécessaires pour que le sommeil puisse revenir. Pas grâce à un miracle, mais parce que le système parasympathique retrouve son rôle.

Et en attendant, il faut savoir que  — et c’est une clé thérapeutique majeure, surtout quand on ne parvient pas à dormir malgré l’épuisement, des études montrent que 
Le relâchement profond peut imiter les effets du sommeil :
Lorsque le corps entre en relaxation parasympathique profonde, sans forcément s’endormir, il active une série de réponses physiologiques qui sont très proches de celles observées pendant certaines phases du sommeil , à savoir :
  • Diminution du rythme cardiaque
  • Baisse de la pression artérielle
  • Relâchement musculaire
  • Baisse du taux de cortisol (hormone du stress)
  • Amélioration de la variabilité cardiaque (signe d’un bon tonus vagal)
  • Réduction de l’inflammation
  • Meilleure régénération cellulaire
Mais comment est-ce possible ?Tout repose, là encore, sur l’activation du système parasympathique, piloté par le nerf vague.
Même si l'on ne dort pas, si on s'
allonge, que l'on respire calmement, yeux fermés, et que l'on entre dans un état de relâchement réel, le cerveau et le système nerveux agissent comme s’ils dormaient.

Ce phénomène a été étudié dans :
  • la méditation profonde,
  • certaines pratiques de yoga nidra,
  • des états de relaxation guidée,
Études et données clés
  • Herbert Benson, médecin à Harvard, a défini cette réponse comme la "relaxation response" dans les années 70 : un état mesurable, opposé à la réponse de stress.
  • Des recherches en IRMf montrent que certaines ondes cérébrales associées au sommeil (ondes alpha et thêta) apparaissent même à l’état de veille détendu.
  • Une étude de Tang et al. (2009) publiée dans PNAS a montré qu’un entraînement à la relaxation peut réduire les niveaux de cortisol, améliorer l’attention, et renforcer l’immunité, même sans amélioration du sommeil lui-même.
Qu'est-ce que cela change en pratique ?Si l’endormissement est difficile, ne forcez pas. Relâchez.
Même 15 minutes en étant allongé.e, en silence, respiration lente, peuvent amorcer un retour au calme du système nerveux, comme une sieste sans sommeil.

On ne dort peut-être pas encore… mais le corps commence déjà à se réparer, le système nerveux para-sympathique à se renforcer. Créant les conditions favorables pour qu'au fil du temps, le sommeil puisse revenir.


Quelques références sur le rôle du nerf vague dans les insomnies :
https://www.stenup.com/fr/content/66-stimulation-du-nerf-vague-et-insomnie# :
- Bin Zhao et al. (2019) ‘Transcutaneous auricular vagus nerve stimulation in treating post-stroke insomnia monitored by resting-state fMRI: The first case report.’, Brain Stimulation, 12(3), pp. 824–826. https://doi.org/10.1016/j.brs.2019.02.016.
- Bin Zhao et al. (2020) ‘The Instant Spontaneous Neuronal Activity Modulation of Transcutaneous Auricular Vagus Nerve Stimulation on Patients With Primary Insomnia.’, Frontiers in Neuroscience, 14, pp. 205–205. https://doi.org/10.3389/fnins.2020.00205.
- Bin Zhao et al. (2023) ‘Altered functional connectivity of the thalamus in patients with insomnia disorder after transcutaneous auricular vagus nerve stimulation therapy’, Frontiers in neurology, 14. https://doi.org/10.3389/
fneur.2023.1164869.
-Yu, et al., 2017, « Transcutaneous Auricular Vague Nerve Stimulation: A Promising Alternative Therapy for Insomnia Disorder ».
-Jiao, et al., 2020, « Effect of Transcutaneous Vagus Nerve Stimulation at Auricular Concha for Insomnia: A Randomized Clinical Trial ».
-Zhang, et al., 2021, « Effects of transcutaneous auricular vagus nerve stimulation on brain functional connectivity of medial prefrontal cortex in patients with primary insomnia ».
-Yoon, et al., 2019, « Therapeutic Application of Transcutaneous Auricular Vagus Nerve Stimulation in Primary Insomnia ».
*t VNS (stimulation vagale transcutanée) pour l’insomnie
Une étude randomisée contrôlée sur 30 patients a montré qu’une stimulation auriculaire t VNS (20 Hz, deux fois par jour, un mois) a réduit le score PSQI de 73 % des insomniaques, contre 27 % dans un groupe témoin purewow.com+15thetimes.co.uk+15cedars-sinai.org+15theoriginway.com + 9pubmed.ncbi.nlm.nih.gov+9pmc.ncbi.nlm.nih.gov+9.
*Rôle central du nerf vague dans la modulation nerveuse
Le nerf vague, comme partie principale du système parasympathique, module les réponses du cerveau (amygdale, hippocampe...) via les fibres afférentes, agissant directement sur l’anxiété et le stress https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC9636982/

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​Mai 2025

L'auto-réflexologie,

n'hésitez plus !

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Les petits ruisseaux font les grandes rivières, quelques minutes d'auto-réflexologie tous les jours peuvent vous faire un bien que vous ne soupçonnez pas.

Ne doutez pas de vous:  même si au départ vous n'êtes pas tout à fait à la bonne profondeur, ou au bon endroit, vous ne pouvez pas vous nuire (au pire vous vous ferez un simple massage des pieds) et quoi qu'il en soi, en pratiquant régulièrement, vous y arriverez, c'est sûr. J'ai des centaines de client.e.s qui pourraient témoigner en ce sens !

Alors si vous cherchez de l'inspiration pour savoir par où commencer, vous êtes au bon endroit ! Allez voir les différentes fiches d'auto-réflexologie que je propose sur ce site et choisissez ce qui vous parle le plus.
Et si vous hésitez encore, commencez tout doucement, par une zone qui vous fera forcément beaucoup de bien, celle du diaphragme : le souffle c'est la vie, et les circonstances font qu'il est souvent trop court...
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​Avril 2025


​Posture droite : 
​
les clés pour ouvrir le haut du corps

et respirer librement

Pourquoi et comment se redresser ? 
Nos habitudes de vie font que nous sommes presque tous voûtés : travail sur écran, usage du téléphone, fatigue chronique… Peu à peu, le haut du corps se voûte, se referme, avec tous les inconvénients à court, moyen et long terme que cela implique : respiration plus courte (les poumons ont moins de place pour se déployer et se remplir pleinement), tensions parfois douloureuses, modification potentiellement irréversible de la structure osseuse du haut du dos amenant au fil des années à l'impossibilité de se redresser totalement, sans compter l'aspect esthétique pas vraiment terrible...

Pourtant, retrouver une posture droite et ouverte est possible, avec un peu d'attention et de régularité.


✅ Pourquoi se voûte-t-on ?
Plusieurs facteurs se combinent au quotidien :
  • Faiblesse des muscles du dos et des abdominaux profonds
  • Raideur des épaules, du cou et des hanches
  • Stress, fatigue, posture assise prolongée, ergonomie inadéquate

✅ Comment corriger sa posture ? (à faire si possible une ou deux fois par jour -sauf contre-indication bien entendu- sinon mieux vaut une fois de temps en temps que jamais : ne laissez pas le perfectionnisme vous décourager)
  1. Posture du Cactus Debout contre un mur, bras pliés en angle droit (comme un cactus), les avant-bras en contact avec le mur. Essayer d' « effacer » au mieux la cambrure ( bien plaquer tout le dos contre le mur). Une fois bien positionné.e, faire glisser les bras vers le haut, à la verticale, sans lâcher le contact avec le mur, puis revenir en position de départ. A faire entre 10 et 20 fois. Au départ quand on se décolle du mur on a l'impression que les bras, les épaules et le haut du dos vont tomber en petits morceaux, mais le résultat en vaut la peine, c'est vraiment très efficace.
  2. En réflexologie plantaire 
Quelques minutes d’auto-réflexologie peuvent relâcher les tensions posturales et aider le corps à retrouver son axe (voir les schémas des zones réflexes sur l' onglet « les zones réflexes par ordre alphabétique:
  1. Colonne vertébrale : Ligne médiane du bord interne du pied
  2. Trapèzes et nuque : Base des orteils et espaces inter-digitaux
  3. Hanches et bassin : Zone externe du talon
  4. Plexus solaire : Centre de la voûte plantaire (pour détendre le diaphragme et libérer la respiration)
  5. Reins : Milieu du pied, côté interne (important pour le soutien structurel)

3) Tout au long de la journée : se redresser dès que l'on prend conscience d'être voûté. Ne pas « lâcher » ! Au bout de quelques jours ça devient une habitude et donne des résultats.

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Mars 2025 

Les acouphènes,

l'intérêt de les traiter en auto-réflexologie




J'ai fait un article plus complet sur les acouphènes en août 2022 (voir onglet « Archives des Billets santé 2024, 2023, 2022 et 2021 », et faire défiler jusqu'à Août 2022.)
Sur cet extrait vidéo (voir la vidéo sur mon compte instagram https://www.instagram.com/reflexologie.plantaire.84/
) d'une séance chez une cliente, je travaille rapidement et alternativement les zones réflexes de l'oreille et des reins, pour essayer d'améliorer des acouphènes (diminuer leur fréquence et leur volume). Et je parle de diminuer car par expérience, qu'il s'agisse de réflexologie ou d'autres pratiques de santé, il est très compliqué d'avoir des résultats probants sur les acouphènes, particulièrement s'ils sont apparus depuis plusieurs semaines (sans parler si c'est plus ancien) : dans tous les retours que j'ai eu de client.e.s qui cherchent à s'en débarrasser depuis des années et qui ont dépensé des sommes incroyables en thérapies de toutes sortes, personne n'a eu les résultats espérés. Personnellement, j'ai eu des résultats sur des acouphènes récents, mais seulement quelques améliorations sur des acouphènes anciens, au point que si une personne veut prendre RV avec moi pour des acouphènes exclusivement, je la dissuade de venir, sachant qu'elle va dépenser de l'argent sans grande chance d'obtenir un résultat satisfaisant. Dans tous les cas, pour tenter d'éviter leur aggravation, il convient de travailler 2 à 3 fois par semaine les zones réflexes des Reins, Vessie, Ovaire-utérus ou Prostate-testicules, et celles de l'Oreille et de l'Oreille interne (sur la tranche des 4e et 5e orteils, phalange distale). Comme il s'agit d'un travail au long cours, mon conseil est qu'après- éventuellement- une séance chez un.e professionnel.le vous le fassiez vous-même. Attention : les zones réflexes ne se trouvent pas à la surface de la peau, mais à 2 ou 3 mm de profondeur, donc il faut appuyer un peu (pas trop ! Il ne faut pas abimer les tissus), de + les zones indiquées sur les cartes des pieds sont forcément approximatives : selon notre morphologie elles peuvent être légèrement plus haut, plus bas, plus à droite ou à gauche, donc n'hésitez pas à tâtonner. Si vous travaillez à la bonne profondeur vous sentirez lorsque vous y êtes.
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​2e Quinzaine de Février 2025

Pourquoi boire
(toujours)
de l'eau chaude ?



La température normale du corps humain est de 37 °, et tout liquide ou solide entrant dans notre corps à une température différente va donc devoir être ramené à 37°C avant de pouvoir être métabolisé, c'est-à-dire utilisé pour nous hydrater ou nous nourrir. Concernant les boissons, si l'EAU CHAUDE ( c'est-à-dire supérieure à 40°C ; note : la température maximale conseillée pour consommer les boissons chaudes est de 57,8°C, selon l'étude d'Abraham J, et Diller K. .référencée ci-dessous) et l'EAU TIEDE (entre 36 et 40°) sont les BOISSONS LES PLUS CONSOMMEES EN CHINE, toute la journée et y compris pendant la saison chaude, c'est parce qu'elle sont réputées, entre autres, améliorer la digestion, aider au contrôle du poids (augmente le métabolisme en augmentant la température corporelle), aider à lutter contre la constipation, réduire le stress, améliorer la circulation sanguine et donc notamment, pour les femmes, la fertilité et les menstruations. Par ailleurs, l'eau chaude et l'eau tiède augmentent l'envie de boire et améliorent notre sensibilité à la sensation de soif. A ce sujet il faut remarquer que si la médecine chinoise préconise effectivement de « boire à sa soif », c'est-à-dire de ne pas se forcer à boire, sous peine de fatiguer nos reins, il se trouve que la sensation de soif qui consiste à percevoir une très légère diminution des fluides dans la bouche, nous échappe souvent parce que nous n'y sommes pas assez attentifs, de sorte que nous allons généralement boire quand la sensation de sècheresse est très forte et que le corps donne vainement le signal de s'hydrater depuis un bon moment !
Selon la médecine traditionnelle chinoise, un verre d'eau chaude légèrement salée le matin à jeun (sauf si contre-indication médicale particulière, comme hypertension, régime sans sel, prise de certains traitements qui contre-indiquent la consommation de sel...), un quart d'heure avant le petit déjeuner, va aller nourrir directement le Qi des reins, c'est-à-dire notre réservoir d'énergie vitale et augmenter notre énergie. A faire en cure d'une dizaine de jours au début de l'automne et/ou au début de l'hiver, ou en n'importe quelle saison en cas de fatigue.


Références des études :
Morris NB, Jay O. Staying warm in the cold with a hot drink: The role of visceral thermoreceptors. Temperature (Austin).2017;4(2):123-125.
oi:10.1080/23328940.2017.1299667

CARE Hospitals. 12 health benefits of drinking hot water.
Boschmann M, Steiniger J, Hille U et al. Water-induced thermogenesis. J Clin Endocrinol Metab. 2003;88(12):6015-9. doi:10.1210/jc.2003-030780
Vij VA, Joshi AS. Effect of 'water induced thermogenesis' on body weight, body mass index and body composition of overweight subjects. J Clin Diagn Res. 2013;7(9):1894-1896. doi:10.7860/JCDR/2013/5862.3344
Fujihira K, Hamada Y, Yanaoka T, Yamamoto R, Suzuki K, Miyashita M. The effects of water temperature on gastric motility and energy intake in healthy young men. Eur J Nutr. 2020;59(1):103-109. doi:10.1007/s00394-018-1888-6
Wang Q, Fu W, Guo Y et al. Drinking warm water improves growth performance and optimizes the gut microbiota in early postweaning rabbits during winter. Animals (Basel). 2019;9(6):346. doi:10.3390/ani9060346
Çalişkan N, Bulut H, Konan A. The effect of warm water intake on bowel movements in the early postoperative stage of patients having undergone laparoscopic cholecystectomy: A randomized controlled trial. Gastroenterol Nurs. 2016;39(5):340-7. doi:10.1097/SGA.0000000000000181
Sanu A, Eccles R. The effects of a hot drink on nasal airflow and symptoms of common cold and flu. Rhinology. 2008;46(4):271-5
Abraham J, Diller K. A review of hot beverage temperatures-satisfying consumer preference and safety. J Food Sci. 2019;84(8):2011-2014. doi:10.1111/1750-3841.14699
Brown F, Diller KR. Calculating the optimum temperature for serving hot beverages. Burns. 2008;34(5):648-54. doi:10.1016/j.burns.2007.09.012

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​1e Quinzaine de Février 2025

Nos Reins sont nos batteries,

Comment les recharger ?

Selon la médecine traditionnelle chinoise, l'hiver est la saison de l'Elément Eau, représenté dans notre organisme par les Reins, la Vessie, et les Gonades. La MTC considère les reins, tout particulièrement, comme notre « réservoir du qi », le qi étant « l'énergie qui nourrit toute vie, tout ce qui est, qui rend toute existence possible (Maître Shi Heng Yi, du Temple Shaolin Europe). La médecine ayurvédique en a la même approche, et considère que parmi tous nos organes les reins sont la batterie qui alimente à la fois toutes nos activités, physiques ou mentales, et tous les processus vitaux de notre organisme (respiration, digestion etc.)
Comment donc recharger ce précieux réservoir?
-En ayant une hydratation suffisante
-En absorbant des aliments qui nourrissent « l'élément Eau » (voir la liste sur sur ce site, onglet "petite réflexologie saisonnière")
-En évitant le froid dans la zone des reins, particulièrement en hiver (cf. les ceintures de flanelle de nos arrières grands parents...) : éviter les courants d'air dans le dos, l'eau froide au niveau des reins etc.
-Par des mouvements de Qi gong spécifiquement conçus pour alimenter le Qi des Reins (voir sur internet)
-et en règle générale par la pratique des arts martiaux internes ou (version médecine ayurvédique) la pratique du yoga.
-En réflexologie plantaire, zone réflexes des reins, de la vessie et des gonades (voir sur ce site, onglet "les zones réflexes par ordre alphabétique)
Par ailleurs,
1) l'adrénaline sécrétée par les surrénales impacte directement les Reins , ce que la tradition chinoise traduit par l'expression « la peur dilapide le Qi des Reins et de la Vessie» (cf. un enfant ou un animal qui se fait littéralement pipi dessus suite à une grosse peur), donc un conseil aux accros de l'adrénaline -amateur de sensations fortes, sports extrêmes, films d'horreur etc.- : il vaut mieux, pour le bien-être de l'organisme, limiter ce type de loisirs.
2) Toujours selon la tradition chinoise, le Qi des Reins aboutit aux oreilles : éviter de se soumettre volontairement à des bruits trop forts ou dysharmonieux, le silence et le calme préservent le Qi des Reins.
3) La couleur noire fortifie les Reins.


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Janvier 2025



Magie du corps humain :
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Les protéines de transport.



On connaît le rôle des protéines dans le maintien de la musculature, mais on connaît peut-être moins le rôle des protéines de transport, dont le travail consiste à apporter des substances ou matériaux -commes des hormones, des glucides, des acides aminés ou de l'oxygène- à d'autres parties de l'organisme qui en ont besoin.
J'ai eu envie de m'y intéresser en apprenant (cf lien vers cette magnifique petite vidéo de 11 secondes https://www.youtube.com/shorts/ARin8rcLzMI) que lorsque notre moral baisse, une catégorie d'entre elles - DAT, « DA » signifiant dopamine et T signifiant « transporteur », une protéine transmembranaire- transporte même spécifiquement des molécules de dopamine (produites dans la partie médiane du cerveau) vers d'autres zones cérébrales pour nous permettre de nous sentir plus heureux. Quand on voit à quel point notre corps cherche à nous maintenir en forme, ça donne envie de prendre soin de lui, non ? Les causes de carence en dopamine peuvent être liées à un excès de tout ce qui nous sur-stimule, comme le café, le tabac, l'alcool, les jeux de hasard, les réseaux sociaux...


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