Réflexologie plantaire 84, Caty Quidu
CATY QUIDU, Réflexologue -   Réflexologie plantaire selon l'énergétique chinoise   -    84000 AVIGNON  - 30170 ST HIPPOLYTE DU FORT-   06 58 01 59 03
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Pour un mode de vie anti-inflammatoire...




"QUE TON ALIMENT SOIT TON MEDICAMENT"    Hypocrate

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Sommaire de la page :

1) La "Crazy Sexy Diet", de Kris Carr
2) Le témoignage de Cherie Calbom
3) L'alimentation préconisée par le Dr Seignalet (ses bénéfices, et comment s'organiser pour commencer)
4) Le "Journal d'une transition alimentaire" de Damien, et sa rencontre avec la naturopathe Irène Grosjean
5) Le régime des centenaires et super centenaires d'Okinawa
5) Que faire avec du Tofu soyeux ?
6) Vos recettes (et les miennes) sans gluten et sans produits laitiers : le pain sans gluten de M. Le Carluer - idées pour un goûter hivernal : le gâteau au marron, et les crêpes au lait de soja, miel et citron vert.


"Crazy Sexy Diet",
de Kris Carr : un drôle de titre pour un livre excellent sur la santé et l'alimentation.  
Eat your veggies, ignite your spark, and live like you mean it

(Mangez vos légumes, allumez votre étincelle, et vivez comme vous l’entendez)

PS : pour le « coup de pouce réflexologique »,
reportez-vous à la fiche « Auto-réflexo 5 : Trop acides ? »

NB : "Crazy Sexy Diet" vient enfin de sortir en français ! Sous le titre "Manger santé, la diète du mieux être"


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Kris Carr est américaine, et a retrouvé la santé après un cancer du foie déclaré incurable, uniquement en décidant d’adopter une alimentation et un style de vie « anti-inflammatoires ».
Son livre Crazy Sexy Diet donne le détail de ces transformations qui ont fait bien plus que lui sauver la vie. Il est depuis peu disponible en français. Voir un compte rendu de ma lecture dans l'onglet "auto-réflexo 5 : Tous Acides ?"

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                                        Kris Carr



(pour plus d'infos : http://kriscarr.com/about/)
"Tout  comme celui de la planète,  notre écosystème a besoin d’un environnement propre, d’une nourriture adéquate, et d'équilibre. Les produits chimiques empoisonnent nos rivières et nos veines ;  la pollution asphyxie l'air et nos poumons ; l’hyperacidité pille les minéraux de nos jardins et de nos tissus."

Kris Carr, "Crazy Sexy Kitchen", p 39


Une idée menu tirée de Crazy Sexy Kitchen :
Le menu « The Simple Life » :
1) Jus du jardinier (4 carottes + 1 poivron rouge +  ½ orange pelée + ¼ de coupe de radis rouges  avec leurs feuilles+ 3 feuilles de chou frisé, le tout à la centrifugeuse)
2) Toasts à l’avocat
3) Salade « hachée» (p 169) (salade romaine + pois chiches + graines de sésame grillées + persil + huile, vinaigre balsamique, sel et poivre)
4) Polenta




NOTE : Kris Carr a retrouvé sa santé avec une alimentation à 80% crue, et elle n'est pas la seule à avoir expérimenté les bénéfices d'une alimentation de ce type pour des problèmes de santé particulièrement graves. Mon opinion (basée sur l'expérience millénaire de la médecine chinoise et de l'Ayurveda) cependant, est qu'il peut être opportun de manger cru pendant une certaine période (quelques mois par exemple) mais qu'il ne convient pas d'adopter ce type de nutrition à vie. En effet, sur le long terme une alimentation froide et crue lèse l'énergie vitale, notamment l'énergie de l'élément Terre (Rate, Estomac, Pancréas), entraînant des problèmes de fatigue chronique, de prise de poids, et bien d'autres. Selon les médecines millénaires, l'alimentation "ordinaire" doit être composée en majorité d'aliments cuits et chauds. Pour les vitamines (du moins celles qui sont détruites à la cuisson) notre époque nous offre une solution formidable : les jus de légumes fraîchement sortis de la centrifugeuse. L'absence de fibres crues permet de ne pas fatiguer le côlon, le fait qu'il s'agisse de jus épargne la Rate et l'Estomac, et toutes les vitamines sont préservées, sous une forme facilement et rapidement assimilable. Il est bien de ne pas utiliser les légumes sortant du réfrigérateur, et même de les placer au soleil derrière une fenêtre (ou à l'extérieur) un moment avant de les centrifuger... Et ne pas oublier le ratio recommandé par Kris Carr : au minimum 3 légumes pour 1 fruit, car quoique naturel, le fructose reste un sucre !



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Un autre témoignage, celui de Cherie Calbom dans son livre
  « Juicing, Fasting, and Detoxing for Life, unleash   the healing power of fresh juices and cleansing diets » (le livre n'existe malheureusement pas en  français à ma connaissance ; je vous en traduis un petit passage) :

« Bien que n’ayant pas joui d’une santé très florissante durant mon enfance et mon adolescence, je tombai véritablement malade au moment de la trentaine. Je développai un sévère syndrome de fatigue chronique qui me força à quitter Hollywood et à retourner vivre dans le Colorado, chez mon père et ma belle-mère. J’étais trop mal en point et trop fatiguée pour pouvoir faire autre chose que rester couchée la plupart du temps. Je dormais souvent 12 heures d’affilée, pour être toujours aussi fatiguée au réveil. La fatigue chronique devint mon mode de vie. Certains matins, j’étais si faible que j'avais grand peine à marcher dans le couloir (…) Ma vie semblait sans espoir. Je ne trouvai aucun médecin qui puisse améliorer mon état ou me donner le moindre espoir d’aller mieux. Finalement, je me rendis dans un magasin bio, et parcourus les rayons. Je discutai avec des employés, et achetai quelques livres sur la santé. Je découvris alors qu’il y avait quelque
 chose à faire !

 Je changeai totalement mon alimentation et commençai à faire des jus tous les jours. J’éliminai tous les produits animaux, y compris les laitages, ainsi que la « junk food » (« malbouffe »), les sucres, et les aliments à base de blé. Je commençai par un jeune de 5 jours pendant lesquels je n’absorbai que des jus. Dans les semaines qui suivirent, je pratiquai encore quelques jeûnes de deux ou trois jours, et divers programmes de nettoyage. Mais au lieu de s’améliorer, mon état empira. A ce moment-là, je ne savais pas encore de quoi il s’agissait, mais j’étais en train de me détoxifier. La détoxification est le processus d’élimination des toxines accumulées dans le corps, lesquelles sont des substances nuisibles ou parfois même de véritables poisons. Elles créent des irritations ou des effets internes préjudiciables, minant notre santé et stressant nos fonctions biochimiques et organiques. Notre corps ne peut les éliminer sans notre assistance au moyen d’interventions nutritionnelles, de programmes de nettoyage, et de changements alimentaires.
 
Ma famille était très sceptique quant à ce « parcours de santé » auto-prescrit, mais je poursuivis mon régime à base de nourriture non raffinée, de jus, et de programmes de nettoyage. Je consultai aussi un réflexologue (une personne qui masse les pieds et applique des pressions sur certains points précis pour soigner). Il me suggéra d’essayer un nettoyage de la vésicule biliaire en raison de la douleur éprouvée quand il avait pressé sur une zone spécifique de mon pied. La détoxification de ma vésicule biliaire produisit des effets étonnants, et je commençai à aller un peu mieux. Mais je me sentais encore souvent malade et fatiguée. Puis, un jour, de manière totalement inattendue, je me réveillai comme refaite à neuf –avec de l’énergie à dépenser.
J’eus envie de courir. C’était un début. J’avais fait un pas significatif vers la guérison, et bien que ma santé toute neuve ait semblé jaillir subitement, elle s’était reconstituée au fil du temps. Je suivais mon programme de santé depuis 3 mois. Je pensai : « Woaw ! C’est le meilleur traitement du monde ! » Je réalisai que les véritables jus de fruits et légumes fraîchement pressés, les smoothies de fruits et légumes, les produits non raffinés, les nettoyages périodiques et une alimentation nourrissante faite d’aliments complets étaient un façon de vivre que je pouvais suivre à vie pour produire la santé que je désirais. Je réalisai aussi qu’il y avait des aliments qu’il me fallait éliminer, comme le sucre, les produits à base de blé tels le pain et les pâtes, et les produits laitiers, si je voulais rester en bonne santé.

Armée de ma centrifugeuse, de mon nouvel art de vivre, et d’un tas de projets enthousiasmants, je retrouvai la Californie et mes amis. (…) 
»




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Le régime du Dr Seignalet


 Ce régime m’a débarrassée d’une arthrose des cervicales, il y a quelques années. J'ai suivi l'intégralité des conseils du Dr Seignalet, sauf que je n'ai pas mangé cru, et les résultats ont quand même été spectaculaires ! 


Voici une autre amélioration spectaculaire obtenue grâce à ce régime, par une de mes voisines qui souffrait de fibromyalgie depuis 12  ans : je la suivais en réflexologie depuis plusieurs semaines à raison de deux séances par semaine, pour arriver péniblement à un simple soulagement momentané de ses douleurs. La zone réflexe du thymus étant chez elle particulièrement douloureuse, j’étais de plus en plus convaincue que son problème venait d’une intolérance alimentaire et que rien ne pourrait améliorer durablement son état en dehors d’un changement d’alimentation. Je lui parlai du régime du Dr Seignalet, mais pendant des mois elle  ne se montra pas très enthousiaste. Lorsqu’elle se décida enfin à l'essayer (excepté le fait de manger cru), elle eut la surprise de voir ses divers symptômes disparaître !

Des idées menu tirées du livre du Dr Seignalet :
1) Soupe de légume + salade de pois chiches + morue avec aïoli + ananas au kirsch
2) Champignons crus anchoïade + riz cantonais + yaourt au soja + framboises
3) Soupe de poireaux + salade de tomates + jambon cru + avocat
4) Olives Lucques + petits pois + truite grillée + raisin muscat

NOTE et Rappel  : dans son livre, le Dr Seignalet parle de la cuisson douce (< 100°) pour ne pas modifier la nature des aliments, et préconise de manger cru le plus souvent possible. Je me répète, mais la médecine chinoise (l'Ayurveda aussi) déconseille de manger cru trop souvent, car "le cru et le froid lèsent la Rate" ce qui peut conduire en quelques mois à une fatigue chronique voire à une prise de poids "inexpliquée". Personnellement j'ai suivi le régime Seignalet à la lettre sauf ce principe, et j'ai eu quand même tous les résultats annoncés, tout comme bien d'autres personnes que je suis en réflexologie.




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Concernant le régime du Dr Seignalet, voici quelques infos pratiques  :

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Tout d'abord, une précision importante : comme dit plus haut, dans cette alimentation, il ne s’agit pas de « réduire » les céréales contenant du gluten et les produits laitiers, mais de les exclure ; ce qui implique de lire tous les emballages car on trouve ces ingrédients dans les endroits les plus inattendus –par exemple du gluten dans la sauce de soja (il faut prendre du Tamari).
Tous les laitages sont concernés par l'exclusion, et pas seulement le lait de vache. 
Les céréales autorisées sont le sarrasin, le riz, et le quinoa. Toutes les légumineuses sont permises, ainsi que tous les fruits, tous les légumes (y compris les pommes de terre), la viande et le poisson, le vin, le thé, et le café (mais pas la bière, ou alors bière sans gluten).
 Le  lien vers le site officiel :
http://www.seignalet.fr/.

 Ensuite,  voici, à titre indicatif, le stock "épicerie" de base qu'il est pratique d'avoir dans ses placards :

-Quelques briques de lait de riz nature enrichi en calcium avec des algues (à boire froid, chaud, ou pour les desserts) ; à noter que 2 verres quotidiens de lait de riz enrichi en calcium couvrent la totalité de nos besoins en calcium  journaliers.
-Des briquettes de crème de riz, de coco ou de noisette pour remplacer la crème fraîche
-De la margarine végétale
-Du Pain des fleurs –existe au sarrasin, au quinoa, ou à la châtaigne- c'est un genre de biscottes que l'on trouve dans les magasins bio ;  j’en ai toujours deux ou trois paquets en stock, pour remplacer le pain. Mais il faut savoir que l’on se déshabitue vite du fait de manger du pain pendant les repas, et que très rapidement on n’éprouve plus le besoin de le remplacer par autre chose, sauf pour le petit déjeuner. Autrement le pain sans gluten est bien sûr une option.
-De la purée d'amande ou d'arachide ou de noisette etc. pour le petit déjeuner (super bon sur le Pain des fleurs, surtout si on y ajoute une larmichette de miel)
-Quelques paquets de farines naturellement sans gluten (farine de riz et farine de sarrasin principalement ; farine de quinoa, farine de soja, farine de pois chiches ; la farine de châtaigne est bien pour les gâteaux)
-Deux ou trois paquets de riz, et de quinoa, et éventuellement des pâtes sans gluten 
-Du chocolat noir (le seul autorisé, lire quand même la composition car certains chocolats noirs contiennent des protéines de lait)
-De la crème de marrons (bien lire l'emballage car certaines contiennent des protéines de lait) ou des marrons surgelés (pour une version nettement moins sucrée dans la pâtisserie), très pratique pour faire des gâteaux, à mettre sur les crêpes (pour faire des crêpes, la farine de sarrasin + le lait de soja sont mieux que le lait de riz + la farine de riz qui donnent des crêpes trop sèches ; une astuce géniale trouvée par une de mes clientes : remplacer 1/3  de la farine par de la fécule de pomme de terre ou de l'arrow-root pour obtenir des crêpes et pâtes à tartes plus souples ; ça marche vraiment bien !)
-Des yaourts au soja
-Des compotes de fruit individuelles (le mieux est d’en avoir en stock en permanence pour éviter les entorses au régime en cas de petit creux ; c'est très bon mélangé à du yaourt au soja nature).
-De la bière sans gluten pour les amateurs de bière (autrement, comme dit plus haut, le vin est autorisé)
-Préparer de la vinaigrette maison pour la salade, à conserver et à emporter quand on sort manger chez des amis, car certaines sauces toutes faites contiennent du gluten ou des protéines de lait.
Il existe des pâtes sans gluten, mais attention aux biscuits sans gluten qui contiennent tous du beurre ou des produits laitiers.


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Dès qu'on a de l'énergie et du temps, il est prudent de faire des biscuits à stocker dans un Tupperware et à mettre au réfrigérateur : la plupart se gardent plusieurs jours sans problème et au moins on a toujours un truc sous la main en cas de petit creux (c'est ce qui présente le plus de risque : des jours d'effort ruinés pour une petite fringale qu'il aurait été facile de gérer en anticipant). Pour les sorties au restaurant, le plus simple est d'aller dans les restaurants chinois et vietnamiens ou les restaurants de sushis ; autrement, pour ceux qui ne sont pas végétariens, le steak-frites-salade verte (sans sauce toute préparée) est une possibilité, ainsi que les brochettes de viande ou de poisson. En été, vive les grillades (de légumes quand on est végétarien), mais attentions aux sauces toutes prêtes. Quand on est invité, le mieux est de proposer d'apporter le dessert (on peut sans problème faire des flans et des gâteaux quand on est équipés en farines sans gluten et en laits végétaux, alors que ça peut être beaucoup plus compliqué pour la personne qui nous invite).
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A l'apéro, les chips sont permises (lire quand même la composition, surtout pour celles qui sont aromatisées), mais on peut faire soi-même des crackers en faisant une pâte avec farine de riz + farine de sarrasin + huile d'olive, sel, eau, sésame, cumin ou tout autre épice à notre goût : on aplatit bien au rouleau, on découpe avant cuisson en bâtonnets, on enfourne 10 minutes et c'est prêt. Pour éviter l'apparence un peu terne, je crois qu'il faut badigeonner avec du jaune d'œuf avant cuisson, mais personnellement je ne le fais pas ; on peut faire la même version sucrée avec des raisins secs, et la pâte aromatisée à la vanille, fleur d'oranger, eau de rose etc, pour des en-cas peu caloriques et conformes au "régime", faciles à transporter dans le sac à main ou dans la voiture.

Sur internet, on trouve une quantité de sites de recettes sans gluten ni produits laitiers, par exemple :
http://www.sansglutensanslait.com/
http://sanslaitsansgluten.over-blog.net/
http://les-recettes-de-francoise-sansgluten-sanslait.over-blog.com/


Je vous conseille également le site très convivial de Caroline Generosi-Herpin, une blogueuse culinaire très douée et fort sympathique que j'ai récemment rencontrée, et dont les deux parents suivent strictement l'alimentation Seignalet (son papa a d'ailleurs pu se débarrasser d'un diabète de type II et nous enverra prochainement son témoignage) : bien que ce site très complet ne soit pas dédié au sans lait/sans gluten on y trouve de nombreuses recettes sans gluten ni produits laitiers : www.gourmicom.fr





Il  existe aussi de très nombreux livres de recettes : paradoxalement, quand on arrête le gluten et les produits laitiers, la première chose que l'on retrouve c'est le plaisir de cuisiner et de passer à table !

NB : les deux ou trois premiers jours, on peut avoir l'impression de ne jamais être rassasiée après les repas. Mais ça passe très vite ; on s'habitue à cette légèreté, et ensuite si on fait une entorse au régime, c'est l'inverse : on se sent comme "plombé". A savoir aussi : les premières semaines on perd du poids, puis ça se stabilise (= on ne reprend pas les kilos perdus, mais on arrête de maigrir).




Toujours pour nourrir notre réflexion, à un moment où les divers scandales alimentaires, l'augmentation des pathologies chroniques ou dégénératives, la souffrance des animaux d'élevage et l'état alarmant de la planète nous montrent que nous ne pouvons plus faire l'économie de repenser notre alimentation, un témoignage intéressant, celui de Damien et de son "Journal d'une transition alimentaire".

Vidéo d'une cinquantaine de minutes dans laquelle il relate sa rencontre avec Irène Grosjean, grande dame de la naturopathie (aujourd'hui octogénaire et incroyablement dynamique) et les changements alimentaires qui lui ont permis de se débarrasser de ses allergies.

http://www.youtube.com/watch?v=BCuo-ZD65TM

La dernière phrase du documentaire :
"Inviter le monde à la table d'Irène, c'est le rassasier et lui redonner le contrôle de sa santé".



Mon coup de coeur du moment, le livre du  Dr Jean-Paul Curtay sur les centenaires d'Okinawa :

Un livre merveilleux sur la santé globale, incroyablement bien documenté, fourmillant de conseils pratiques, de citations,  et d’informations précises pour vivre très en forme et
très heureux (« comparez le bonheur à une sorte de jardinage mental », David Baird) pendant très longtemps.

L’île d’Okinawa abrite 700 centenaires et multi-centaires qui détiennent le record mondial de longévité, ont un risque de cancer réduit de 80% par rapport aux Français, et ne subissent en moyenne que deux années et demi altérées par la maladie sur toute une existence. Face à leur incroyable vitalité le Dr Jean-Paul Curtay (membre de l’Académie des Sciences de New-York) s’est penché non seulement sur leurs excellentes habitudes alimentaire (alimentation peu calorique, sans gluten, sans produits laitiers, beaucoup de fruits et légumes, un peu de poisson, très peu de viande, du thé vert, et beaucoup de soja ; outre les détails de  cette alimentation, l'ouvrage propose de nombreuses recettes) mais sur la  globalité de leur mode de vie (activité, créativité, échanges, gaité, lien social, auto-traitement en médecine énergétique, spiritualité,etc.). Il a constaté que le bonheur (et la capacité à rester heureux malgré les épreuves, qui ne les épargnent pas plus que tout un chacun) est un facteur déterminant de longévité, et qu’il est possible pour chacun de nous de le cultiver. Toutes les informations nécessaires à la construction d’un devenir prospère et harmonieux sont regroupées dans cet ouvrage, en vertu du principe selon lequel « on n'est  jamais trop vieux pour rajeunir » !

"Ils se sentent reliés aux éléments simples, à l'air qu'ils respirent à fond, à l'eau dans laquelle ils aiment se plonger, à  la terre qu'ils manient souvent de leurs mains et qui leur donne les bons produits qui les nourrissent, au feu qui débarrasse de l'inutile et qui permet d'avancer. Des éléments non monnayables, à la valeur inestimable, comme la vie, la santé, la liberté. " p 101
"Ce respect de la réalité est la base d'une remarquable tolérance à la frustration, d'une patience légendairement attachée aux cultures asiatiques et d'une capacité à rebondir ("résilience") phénoménale" p. 103
 "Taygay. Cool. Est-il vraiment indispensable de se bousculer, de se surmobiliser, de se tordre les boyaux, de se mettre en colère ? La plupart du temps... non. Beaucoup des anciens d'Okinawa, souvent en chemise hawaïenne, souvent habillés "sport", marchent à leur rythme, s'autorisent à savourer le temps. Cela ne les empêche
pas de marcher beaucoup plus que nous. Au contraire. Toute l'énergie qui nous agite, ils la distillent dans un grand sens de l'économie. Tout ce qui n'est pas gaspillé dans le stress est canalisable vers de la vitalité". p 105
"Les anciens d'Okinawa utilisent aussi, si nécessaire, des outils très puissants pour se débarrasser des tensions indésirables : le tai-chi, les techniques d'auto-massage et d'acupressure  (...) "p. 107

Voici un résumé  des 11 GRANDS AXES de ce mode de vie, définis par le Dr Curtay, publié dans le site lanutrition.fr 
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-okinawa/jean-paul-curtay-les-11-grands-axes-du-programme-okinawa.html   :


 " En  2013,
l'homme et la femme les plus âgés de la planète (116 et 115 ans) sont japonais. Les habitants du Japon et de l'archipel d'Okinawa, au large du Japon jouissent d'une espérance de vie exceptionnelle. Le Dr Curtay fait le point sur les 11 piliers du mode de vie de la génération des supercentenaires d'Okinawa, avec à la base un régime  limentaire riche en végétaux, sans gluten ni laitages.
 
Le mode de vie Okinawa, c'est :

1. Une consommation calorique faible (environ 300 calories de moins que dans nos régions) d’une très grande variété d’aliments (206 aliments différents recensés), dégustés avec art et plaisir.
2. 78 % de ce qui est consommé est d’origine végétale.
3. La consommation de soja et de produits dérivés est la plus élevée au monde (amenant une quantité très importante de phyto-œstrogènes).
4. Le riz (sans gluten) occupe la place du pain et des autres céréales.
5. Dans les 22 % d’aliments d’origine animale, beaucoup de poissons, un peu de viande, quasiment pas de produits laitiers.
6. Les apports en antioxydants (thé, légumes, fruits, soja, épices…), en acides gras oméga 3 (huile de colza, poissons, soja…) et en magnésium (soja et encore plus tofu, haricots, graines de sésame, légumes verts, patates douces…), les trois types de nutriments les plus importants dans la lutte contre le vieillissement, l’inflammation et la majorité des maladies, sont exceptionnellement élevés.
7. Les activités physiques restent abondantes et régulières à tout âge.
8. De multiples outils de gestion du stress et d’autotraitement sont quotidiennement utilisés, issus en particulier du shiatsu (les outils toxiques comme le tabac, l’excès d’alcool ou de calories, les « narcotisants », comme l’hypnose télévisuelle, ne sont pas employés).
9. Une appréciation de l’inestimable valeur de l’existence de l’univers, de toutes ses richesses matérielles et culturelles, de la vie, la conscience d’une connexion au-delà de soi à la nature et aux ancêtres, un sentiment d’appartenance, d’enracinement dans le « grand Tout » sont cultivés chaque jour, entretenant l’envie et le plaisir de « durer ».
10. Un caractère «coriace-cool » (gujuh taygay en dialecte d’Okinawa) : à la fois positif (vision positive du monde, de l’existence, de soi, de ses choix, de sa santé…),autonome, solide, centré, nourri de convictions suivies avec une cohérence rigoureuse, dominant, parfois autoritaire, à l’écoute de la réalité (souvent curieux de tout) et de ses propres besoins, authentique, résilient (faculté de rebondir), généreux, non conformiste, se sentant investi d’une « mission » (du moins celle de cultiver la santé et le bien-vivre, d’être aussi heureux que possible, et souvent celle de contribuer, de transmettre). Ils sont presque tous très actifs (on compte beaucoup de créatifs parmi les centenaires) et par ailleurs paisibles au jour le jour, calmes, patients, disciplinés, flexibles, capables de reconnaître leurs erreurs, de relativiser, d’« amortir les émotions» (selon l’expression du Pr Vellas), de bonne humeur, vivant des moments de vraie joie, aimant les approches ludiques et, assez souvent, rieurs et facétieux.
11. Les anciens ont toujours une place, de leur vivant comme après leur mort. Ils sont considérés, fêtés comme des porte-bonheur, et objets de l’attention de leur famille, de leurs voisins, tous traditionnellement solidaires. Après sa mort, un ancêtre reste dans sa maison sur un petit autel et on lui rend visite plusieurs fois par an. La mort, qui n’est pas crainte, n’est pas synonyme de disparition ni d’anéantissement ; la conviction d’avoir bien vécu, d’avoir été utile, la connexion au « grand Tout », aux ancêtres, à la famille, aux descendants, tout cela contribue à ce sentiment
."

in
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-okinawa/jean-paul-curtay-les-11-grands-axes-du-programme-okinawa.html 
 


Le Dr Curtay cite le titre d'un livre américain
sur le mode de vie Okinawaïen :

"Comment devenir centenaire et ne pas le regretter"

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Et s''il faut se mettre au soja pour devenir un heureux centenaire, voici un super petit livre de recettes à base de tofu soyeux, intitulé tout simplement : "Tofu Soyeux"
Attention cependant à ne pas exagérer, la consommation régulière de soja ne convient pas à tout le monde.

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Ecrit par Clémence Catz,qui a transformé sa petite cuisine parisienne en labo du bio et qui invente des recettes pour divers magazines. La plupart des recettes de son livre sont sans gluten et sans produits laitiers. Vous pouvez voir son blog "Chez Clem" (http://plaisirsante.canalblog.com)
Un extrait du sommaire, juste pour se mettre en appétit :

Faire son propre tofu soyeux
Mayonnaise végétale
Crème Curry-Coco
Poicamole à la menthe et aux pistaches
Pesto aux tomates séchées et au basicilic
Flan carotte et cacahuète
Gratin de poireau aux noix
Quiche "lorraine" aux deux tofus
Cheese-cake aux herbes fraîches et croûte de tournesol
Omelette sans oeufs à la ciboulette
Crème de spéculos
Crème de pomme au thé matcha
Mousse orange et noisette
Tarte au citron
Glace "minute" à la banane etc...

VOS RECETTES (et les miennes)

sans gluten ni laitages


Le pain sans gluten de M. Le Carluer (Châteauneuf de Gadagne-84)

200 g de farine de petit épeautre (attention : dans les dernières éditions de l'Alimentation ou la Troisième médecine, le petit épeautre est déconseillé, donc on peut prendre une autre farine pour être plus sûr)
60 g de farine de pois chiches
2 cuillerées à soupe de fécule de pomme de terre
1 cuillerée à café de sel
1 cuillerée à soupe de sucre
1 cuillerée à soupe d'huile

- Mélanger le tout
- Faire lever dans un moule à cake
- Faire cuire à four moyen (220°c) pendant 35 minutes.




Bons goûters d'hiver (prêts en 1/4 d'heure environ):
  1. Gâteau aux marrons

Mélangez du sucre, du cacao noir en poudre (ou 1 tablette de chocolat noir fondu), deux œufs, le contenu d’une  boîte de marrons au naturel, un ou deux verres de lait (ou crème) de riz (ou autre lait végétal) de façon à obtenir une pâte onctueuse. Mixez grossièrement (pour pouvoir tomber sur des morceaux de marron quand vous le mangerez, c’est trop bon). Si on glisse quelques quelques cerneaux de noix dans la pâte avant d’enfourner, c’est encore meilleur. Mettez au four à 210 ° pendant ¼ d’heure, l’idée est que ça reste un peu fondant. Et voilà !  A déguster encore tiède avec un bon thé (se marie très bien avec du thé noir fumé, type Grand Lampsang Souchong)

Petit post scriptum concernant la consommation de thé : le thé (même vert) est, selon la médecine traditionnelle chinoise, un aliment de nature rafraîchissante, ce qui doit pousser à la modération en hiver, surtout les personnes frileuses. On peut en prendre sans problème une ou deux tasses par jour (par exemple une le matin avec son petit déjeuner et une l'après-midi avec une pâtisserie), mais il ne faut pas penser qu'il est bon pour tout le monde d'en boire toute la journée, sous prétexte que c'est un antioxydant qui lutte contre les radicaux-libres. Le thé n'est pas recommandé non plus à ceux qui ont tendance à l'insomnie, à la constipation, ou aux mictions fréquentes.

   2.   Crêpes au lait de riz, au miel et au citron vert

Préparer une pâte de consistance semi-fluide en mélangeant deux œufs, du lait d'amande ou de riz, de la farine de sarrasin, de la farine de riz, une pincée de sel, plus une ou deux cuillères à soupe de fécule de pomme de terre (ou d’arrow-root en poudre) pour que la pâte soit bien souple. Si toutes les crêpes sont destinées à être mangées sucrées, on peut ajouter à la pâte de la vanille en poudre, ou de la cannelle, ou de l’eau de fleur d’oranger. Une variante, -goûtée chez une amie qui est à la fois gourmande et médecin nutritionniste-, est d'incorporer directement de la compote de pommes dans la pâte, et de manger ensuite les crêpes sans garniture : c’est vraiment très bon et très pratique pour des en-cas en emporter.

Pour la garniture : Mélangez dans un bol un ou deux jus de citron vert (sinon de citron jaune, mais c’est nettement moins bon) avec une grosse cuillerée à soupe de miel. Tartinez-en vos crêpes, et dégustez ! Très bon accompagné d'un chocolat chaud« à l’ancienne » (sur le feu, faire fondre un sachet d’agar-agar dans trois ou 4 cuillères à soupe d’eau –c’est  pour le côté onctueux-, puis, quand ça devient gélatineux, y ajouter du lait végétal sans gluten (= lait d’amande, de riz ou de soja) et des carreaux de chocolat noir ; laisser chauffer quelques instants en remuant).

S’il reste des crêpes, on peut les réchauffer pour le repas du soir, avec une garniture version salée, facile à faire et délicieuse : faire revenir des légumes coupés menu dans un peu d’huile, assaisonner, et ajouter du lait de coco en fin de cuisson (c’est LE détail qui change tout !) Etaler sur les crêpes, plier les crêpes en deux, et les passer quelques instants au four bien chaud ou à la poêle. Avec une salade verte et/ou un potage, c’est un repas complet et vite fait.

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Caty Quidu, Réflexologue, 84000 Avignon - 30170 St Hippolyte du Fort - 06 58 01 59 03 
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