Sommaire :
- Coup de pouce réflexologique - Traduction d'un article de Jenny Shih, "Votre vie professionnelle, le chemin de guérison trop souvent négligé" NOTE : sur la dépression saisonnière hivernale, voir sur ce site l'article correspondant, onglet "billet santé de la quinzaine, 2e quinzaine de novembre 2017" |
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...bien qu'en France, nous ayons souvent tendance à confondre les deux (et nous confondons souvent aussi "déprime" et "dépression") ce qui explique probablement pourquoi nous sommes en tête de la consommation mondiale d'antidépresseurs malgré un niveau de vie qui est l'un des plus élevés de la planète !
En effet, nous avons souvent l'occasion de rencontrer des personnes qui se disent déprimées (ce qui renvoie illico à l’idée d’un déséquilibre relevant possiblement d'un traitement médicamenteux) alors qu’elles sont de toute évidence malheureuses et insatisfaites de leur vie. Dans la Roue de Médecine, les Amérindiens disent que si à l’automne de sa vie (= vers la quarantaine) une personne n’a pas concrétisé, réalisé, ce qu’elle avait envie de faire (il s'agit donc plutôt de ce qui correspond chez nous à la vie professionnelle), la tristesse s’empare d’elle et la rend progressivement malade. C'est justement vers cet âge, après la quarantaine, que nombre de personnes se mettent à consommer régulièrement de l'alcool ou à prendre des antidépresseurs pour pouvoir continuer à supporter leur vie… au lieu de prendre les mesures et d'effectuer les changements qui leur permettraient d'être heureuses.
En effet, nous avons souvent l'occasion de rencontrer des personnes qui se disent déprimées (ce qui renvoie illico à l’idée d’un déséquilibre relevant possiblement d'un traitement médicamenteux) alors qu’elles sont de toute évidence malheureuses et insatisfaites de leur vie. Dans la Roue de Médecine, les Amérindiens disent que si à l’automne de sa vie (= vers la quarantaine) une personne n’a pas concrétisé, réalisé, ce qu’elle avait envie de faire (il s'agit donc plutôt de ce qui correspond chez nous à la vie professionnelle), la tristesse s’empare d’elle et la rend progressivement malade. C'est justement vers cet âge, après la quarantaine, que nombre de personnes se mettent à consommer régulièrement de l'alcool ou à prendre des antidépresseurs pour pouvoir continuer à supporter leur vie… au lieu de prendre les mesures et d'effectuer les changements qui leur permettraient d'être heureuses.
Le coup de pouce réflexologique selon la médecine chinoise, avec le tour des "5 éléments"
NB : pour retrouver l'énergie de prendre sa vie en main, pas pour remplacer la "camisole" chimique
Petite précision technique : Les zones réflexes se situent à 2 ou 3 mm sous la peau, il faut donc appuyer avec la pulpe du pouce pour les atteindre, et se déplacer « en chenille »(on plie le pouce quand on appuie, et on avance de quelques millimètres quand on le relâche) pour couvrir la zone.
1) Si l’émotion ressentie est plutôt de la peur (peur de l’avenir, peur de changer, etc.), un sentiment de fragilité, ou l’affaiblissement de la volonté : les zones réflexes de l’élément EAU, c’est-à-dire les Reins et la Vessie (sur chaque pied).
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Zone réflexe de la Vessie (elle correspond à un léger renflement sur le pied). A faire sur chaque pied.
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Zone réflexe du foie, sur le pied droit seulement.
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Sur le pied droit seulement. Cherchez un point plus douloureux que les autres, en descendant le long de l'espace entre le 4e et le 5e orteil (chez certaines personnes, la zone se trouve dans le prolongement du 4e orteil, voire entre le 3e et le 4e).
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La zone réflexe du coeur se situe sous le coussinet de chaque gros orteil, mais elle est beaucoup plus étendue sur le pied gauche que sur le pied droit.
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La zone réflexe de l'intestin grêle se trouve au centre du talon.
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Zone réflexe de l'Estomac (cette zone est moins étendue sur le pied droit que sur le pied gauche)
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Zone réflexe de l'Estomac sur le pied gauche.
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Zone réflexe de la Rate, uniquement sur le pied gauche.
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Zone réflexe des Poumons, à faire sur les deux pieds.
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Zone réflexe du côlon ascendant et transverse, sur le pied droit.
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Zone réflexe du côlon transverse et descendant, sur le pied gauche.
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Bien entendu, vous pouvez passer sur toutes ces zones, pour faire un « Tour des 5 éléments ».
Précautions : Ne pas rester sur une même zone plus d’une ou deux minutes. Contre-indications : phlébite, goutte, début de grossesse, artério et athérosclérose. Les informations données ci-dessus visent au bien-être et ne se substituent en aucun cas à une consultation chez un médecin.
Concernant l'impact de la vie professionnelle sur la santé, voici le lien vers le témoignage de Jenny Shih, (http://jennyshih.com) une ancienne ingénieur qui n'a pu retrouver la santé qu'en changeant de métier. Ce témoignage est publié dans le site de Kris Carr : http://kriscarr.com/blog/your-work-the-often-overlooked-path-to-healing/
DO WHAT YOU LOVE
J'en ai fait une traduction (avec l'aimable autorisation de Jenny Shih) pour ceux qui ne lisent pas l'anglais :
" Votre vie professionnelle : Le chemin de guérison trop souvent négligé
Lorsque nous n’allons pas bien, nous cherchons d’abord à guérir en utilisant la médecine moderne. Pour certains, cela fonctionne. D’autres se tournent vers les thérapies alternatives : nutrition, méditation, ou yoga. D’autres encore devront suivre un chemin différent et souvent négligé : en ce qui me concerne, le chemin de la guérison ne fut pas constitué de jus de légume et d’aiguilles d’acupuncture (quoique les deux aient aidé) mais d’un changement de vie professionnelle. M’engager dans une mauvaise voie m’avait rendue malade, et repartir dans la bonne direction fut le début de la guérison.
Ma vie toucha le fond à mi-parcours d’un premier cycle d’ingénieurie. J’étais misérable à tous les sens du terme. Je n’aimais pas ma vie, et encore moins mes études. Cependant, je ne savais quelles autres études entreprendre, ni quoi faire d’autre ; j’insistai donc, avec beaucoup de détermination et j'avançai en force, espérant en finir avec les études le plus rapidement possible. Malheureusement, un diplôme d’ingénieur conduit à un poste d’ingénieur, et j’en trouvai un sitôt mes études terminées.
Je me lançai donc dans la vie professionnelle ; j’étais plutôt performante. J’appréciais la plupart de mes collègues de travail. J’étais efficace. Mes horaires étaient flexibles et je pouvais même faire du yoga pendant la pause déjeuner. Je n’étais pas tout à fait aussi malheureuse qu’à l'université, mais je ne peux pas dire que je rayonnais de joie. Malgré la rapidité de ma réussite professionnelle, ma santé se détériora. J'avais de mystérieux maux de ventre qui me conduisaient trop souvent aux urgences ; et des allergies saisonnières que je n'avais jamais eues auparavant. J'étais criblée d’intenses douleurs physiques auxquelles les médecins ne trouvaient aucune explication. En l'absence de réponses visibles, je tournai mon regard vers l'intérieur. Tout au fond de moi, je compris qu’il me fallait remettre en question ma vie professionnelle (…).
Le simple fait de porter mon attention sur la recherche d’une nouvelle orientation professionnelle commença à améliorer ma santé. Bien que doucement et subtilement, les choses allaient un peu mieux. Lorsque finalement je quittai la société qui m’employait pour créer ma propre entreprise, mes allergies s’effacèrent ; mes problèmes d’estomac disparurent, et mes douleurs physiques diminuèrent.
Aujourd’hui, ce sont mon corps et ma santé qui m’indiquent si professionnellement je suis sur la bonne voie. A chaque nouvelle décision, mon corps me signale si je me déplace dans la bonne ou dans la mauvaise direction. Quand mes maux de ventre font mine de réapparaître, ou quand je me retrouve à éternuer au printemps, alors je regarde et je cherche à quel moment de mon parcours je me suis fourvoyée. C’est ma santé qui me dit si je travaille trop ou si je m’inquiète exagérément. Je suis reconnaissante pour cette sagesse, qui est devenue ma baguette de sourcier en ce qui concerne le bien-être et la réussite.
Si vous aussi vous pensez que votre vie professionnelle pourrait être votre baguette de sourcier, mais si vous n’êtes pas sûr des changements qu’il faudrait mettre en place, commencez par vous poser les questions suivantes.
Est-ce que j’aime mon travail ?
Suis-je content d’aller travailler quand je me réveille le matin ?
Est-ce que j’aime mon environnement de travail ?
Est-ce que j’apprécie les personnes qui travaillent avec moi ?
Est-ce que mon travail me permet de mener la vie que je veux ?
Est-ce que mon travail est-il aligné avec mes valeurs personnelles ?
Ai-je la possibilité de m’exprimer, créativement et authentiquement, au travers de mon travail ?
Si vous êtes réellement honnête avec vous-même, que remarquez-vous ? Etes-vous sur la bonne voie ou devez-vous effectuer un changement ?
Si vous êtes prêt à changer mais ne savez pas par où commencer, voici votre feuille de route.
1. Reconnaître votre besoin de changement :
Si vous pensez que votre vie professionnelle constitue un élément de votre chemin vers le bien-être, commencez par reconnaître. Le simple fait de l’admettre commencera à vous orienter dans la bonne direction.
2. Déterminez ce qui ne vous convient pas
Vous pouvez trouver que votre environnement de travail est toxique ou que votre boss est un pervers. Peut-être que vous aimez votre travail et que vous êtes le patron, mais que vous travaillez chaque jour jusqu’à 3 heures du matin, au bord de l’épuisement et sans aucune créativité. Les éléments qui posent problème sont différents pour chaque personne, définissez les vôtres. Qu’est-ce qui, exactement, ne marche pas pour vous dans votre travail ?
3.Changez les choses peu à peu:
Je ne suis pas passée de mon statut de salarié à celui de chef d’entreprise du jour au lendemain. Pour commencer, je changeai de jobs et de patrons. Les choses s'arrangèrent un peu. Ensuite, je diminuai mon temps de travail, et la situation s'améliora encore. Peu à peu, je compris que je ne pouvais pas transformer assez d’éléments dans mon travail pour être vraiment en pleine forme. Il me fallait franchir un grand pas. Mais à ce moment-là, j’étais prête. Je compris que c’était essentiel pour ma santé.
4. Persévérez :
Peu à peu, vous allez naviguer vers une meilleure santé au travers de votre travail. Si vous êtes comme moi, c’est le voyage d’une vie, composé d’améliorations, guérisons, et on recommence. Vous aussi vous pouvez retrouver la santé en trouvant et en exerçant le travail qui vous convient."
Article de Jenny Shih, (http://jennyshih.com/) paru in : http://kriscarr.com/blog/your-work-the-often-overlooked-path-to-healing/
Lorsque nous n’allons pas bien, nous cherchons d’abord à guérir en utilisant la médecine moderne. Pour certains, cela fonctionne. D’autres se tournent vers les thérapies alternatives : nutrition, méditation, ou yoga. D’autres encore devront suivre un chemin différent et souvent négligé : en ce qui me concerne, le chemin de la guérison ne fut pas constitué de jus de légume et d’aiguilles d’acupuncture (quoique les deux aient aidé) mais d’un changement de vie professionnelle. M’engager dans une mauvaise voie m’avait rendue malade, et repartir dans la bonne direction fut le début de la guérison.
Ma vie toucha le fond à mi-parcours d’un premier cycle d’ingénieurie. J’étais misérable à tous les sens du terme. Je n’aimais pas ma vie, et encore moins mes études. Cependant, je ne savais quelles autres études entreprendre, ni quoi faire d’autre ; j’insistai donc, avec beaucoup de détermination et j'avançai en force, espérant en finir avec les études le plus rapidement possible. Malheureusement, un diplôme d’ingénieur conduit à un poste d’ingénieur, et j’en trouvai un sitôt mes études terminées.
Je me lançai donc dans la vie professionnelle ; j’étais plutôt performante. J’appréciais la plupart de mes collègues de travail. J’étais efficace. Mes horaires étaient flexibles et je pouvais même faire du yoga pendant la pause déjeuner. Je n’étais pas tout à fait aussi malheureuse qu’à l'université, mais je ne peux pas dire que je rayonnais de joie. Malgré la rapidité de ma réussite professionnelle, ma santé se détériora. J'avais de mystérieux maux de ventre qui me conduisaient trop souvent aux urgences ; et des allergies saisonnières que je n'avais jamais eues auparavant. J'étais criblée d’intenses douleurs physiques auxquelles les médecins ne trouvaient aucune explication. En l'absence de réponses visibles, je tournai mon regard vers l'intérieur. Tout au fond de moi, je compris qu’il me fallait remettre en question ma vie professionnelle (…).
Le simple fait de porter mon attention sur la recherche d’une nouvelle orientation professionnelle commença à améliorer ma santé. Bien que doucement et subtilement, les choses allaient un peu mieux. Lorsque finalement je quittai la société qui m’employait pour créer ma propre entreprise, mes allergies s’effacèrent ; mes problèmes d’estomac disparurent, et mes douleurs physiques diminuèrent.
Aujourd’hui, ce sont mon corps et ma santé qui m’indiquent si professionnellement je suis sur la bonne voie. A chaque nouvelle décision, mon corps me signale si je me déplace dans la bonne ou dans la mauvaise direction. Quand mes maux de ventre font mine de réapparaître, ou quand je me retrouve à éternuer au printemps, alors je regarde et je cherche à quel moment de mon parcours je me suis fourvoyée. C’est ma santé qui me dit si je travaille trop ou si je m’inquiète exagérément. Je suis reconnaissante pour cette sagesse, qui est devenue ma baguette de sourcier en ce qui concerne le bien-être et la réussite.
Si vous aussi vous pensez que votre vie professionnelle pourrait être votre baguette de sourcier, mais si vous n’êtes pas sûr des changements qu’il faudrait mettre en place, commencez par vous poser les questions suivantes.
Est-ce que j’aime mon travail ?
Suis-je content d’aller travailler quand je me réveille le matin ?
Est-ce que j’aime mon environnement de travail ?
Est-ce que j’apprécie les personnes qui travaillent avec moi ?
Est-ce que mon travail me permet de mener la vie que je veux ?
Est-ce que mon travail est-il aligné avec mes valeurs personnelles ?
Ai-je la possibilité de m’exprimer, créativement et authentiquement, au travers de mon travail ?
Si vous êtes réellement honnête avec vous-même, que remarquez-vous ? Etes-vous sur la bonne voie ou devez-vous effectuer un changement ?
Si vous êtes prêt à changer mais ne savez pas par où commencer, voici votre feuille de route.
1. Reconnaître votre besoin de changement :
Si vous pensez que votre vie professionnelle constitue un élément de votre chemin vers le bien-être, commencez par reconnaître. Le simple fait de l’admettre commencera à vous orienter dans la bonne direction.
2. Déterminez ce qui ne vous convient pas
Vous pouvez trouver que votre environnement de travail est toxique ou que votre boss est un pervers. Peut-être que vous aimez votre travail et que vous êtes le patron, mais que vous travaillez chaque jour jusqu’à 3 heures du matin, au bord de l’épuisement et sans aucune créativité. Les éléments qui posent problème sont différents pour chaque personne, définissez les vôtres. Qu’est-ce qui, exactement, ne marche pas pour vous dans votre travail ?
3.Changez les choses peu à peu:
Je ne suis pas passée de mon statut de salarié à celui de chef d’entreprise du jour au lendemain. Pour commencer, je changeai de jobs et de patrons. Les choses s'arrangèrent un peu. Ensuite, je diminuai mon temps de travail, et la situation s'améliora encore. Peu à peu, je compris que je ne pouvais pas transformer assez d’éléments dans mon travail pour être vraiment en pleine forme. Il me fallait franchir un grand pas. Mais à ce moment-là, j’étais prête. Je compris que c’était essentiel pour ma santé.
4. Persévérez :
Peu à peu, vous allez naviguer vers une meilleure santé au travers de votre travail. Si vous êtes comme moi, c’est le voyage d’une vie, composé d’améliorations, guérisons, et on recommence. Vous aussi vous pouvez retrouver la santé en trouvant et en exerçant le travail qui vous convient."
Article de Jenny Shih, (http://jennyshih.com/) paru in : http://kriscarr.com/blog/your-work-the-often-overlooked-path-to-healing/