Question de poids :
(les causes possibles de prise de poids selon l'énergétique chinoise, et l'approche à associer en réflexologie plantaire)
Maigrir avec la réflexologie plantaire et la médecine chinoise
Nous avons tendance à considérer les problèmes de poids d'un point de vue purement esthétique, alors que garder (ou retrouver) son poids de forme est avant tout une question de santé. Alors voici un lien vers l'excellent article de Philippe Sionneau, spécialiste de MTC (médecine traditionnelle chinoise), concernant la manière dont l'énergétique chinoise aborde les problèmes de poids : manger sainement et en quantité modérée est une condition préalable mais pas nécessairement suffisante ! Une personne dont l'énergie de la Rate ou des Reins est trop faible, par exemple, pourra avoir du mal à perdre du poids même si elle "fait attention".
http://sionneau.com/medecine-chinoise/articles/obesite-les-solutions-de-la-medecine-chinoise/
Pour les plus pressé(e)s, qui n’auront pas le temps d’aller lire l’article en entier (mais c'est VRAIMENT dommage), voici quelques extraits, auxquels j'ajoute les zones plantaires à stimuler (Rappel : les zones réflexes se situent à 2 ou 3 mm sous la peau, donc il faut appuyer un peu pour les atteindre, autrement vous vous ferez un simple massage des pieds sans action à distance sur les organes).
A NOTER: les informations apportées par la médecine traditionnelle chinoise concernent les situations où l'on se retrouve en surpoids alors même que nous avons un apport calorique quotidien conforme aux apports conseillés. La première étape est évidemment de vérifier la conformité entre la quantité de calories que nous ingérons au cours de la journée et les apports caloriques conseillés, eu égard à notre genre, notre taille, notre tranche d'âge et notre degré d'activité (peu actif, modérément actif, actif, très actif). De nombreux sites internet, tels que le site www.descalories.net par exemple, font le calcul gratuitement et en quelques secondes. Il suffit ensuite de vérifier pendant quelques jours le nombre de kcalories que nous absorbons (les apports caloriques pour 100 g d'aliments sont sur tous les paquets de yaourts, pâtes, biscuits, riz etc. et concernant les fruits et légumes frais, les viandes et les poissons, les apports caloriques pour 100 g d'aliment cru ou cuit se trouvent facilement sur internet, il suffit de taper "apports caloriques pour 100 g de ....") La procédure est un peu longue mais indispensable si l'on veut faire un véritable état des lieux : avec une balance de cuisine (qui pèse au gramme près) il suffit de peser la quantité de chaque aliment que nous allons manger, de la multiplier par le nombre de kcalories pour 100 g de cet aliment et de diviser par 100.
Exemple : combien de kcalories pour une banane de 120 grammes ? 100 grammes de banane apportent 90 kcalories, donc (120 x 90) : 100 = 109,2 kcalories. En règle générale, on s'aperçoit vite que, par ignorance, nous avons des habitudes alimentaires beaucoup trop caloriques, et il suffit alors de réajuster les apports pour retrouver (ou se rapprocher de) son poids de forme.
Pour autant que nos dépenses énergétiques correspondent à nos apports,
Les 4 principales causes de surpoids selon la médecine traditionnelle chinoise sont :
1) L’accumulation d’humidité digestive (« mucosités humidité ») par une mauvaise hygiène de vie :
« Trop d'aliments crus, trop d'aliments froids, trop de boissons froides, trop d'aliments sucrés, trop d'aliments qui engendrent l'humidité
(exemples : produits laitiers, alcool, fritures, beignets, charcuteries, sucreries sous toutes leurs formes…). » Philippe Sionneau
Mon conseil : selon la médecine chinoise, les aliments crus "épuisent" la rate, responsable de la "fabrication des chairs" ; une bonne solution est d'acheter une centrifugeuse et de consommer tous les jours des jus de légumes (bio de préférence, autant éviter les pesticides) afin d'absorber les vitamines et minéraux nécessaires sans fatiguer la rate. C'est également une bonne alternative en cas de côlon irritable.
Coup de pouce réflexologique :
Pour ceux qui sont acccros au sucre ou à certains aliments, masser (en appuyant suffisamment pour entrer dans la zone réflexe, environ 2mm sous la peau) la pulpe des gros orteils (zone réflexe du cerveau).
Cette zone permet aussi de réguler l’appétit. Ne pas oublier qu’il faut manger à sa faim (car si le corps enregistre régulièrement
une sensation de faim, le cerveau risque d'en déduire que la disette menace, et l'organisme se mettra à stocker dès que l’on mangera un peu plus),
mais des aliments sains (en gros, pas de régime amincissant, mais pas de régime "grossissant" pour autant !)
2) Le Vide du Qi de la rate :
« Si (la Rate) devient faible, l'humidité digestive est moins bien transformée, s'accumule et se transforme en mucosité. Dans cette situation, même si vous avez une alimentation correcte et que vous évitez les aliments nocifs pour le poids (voir ci-dessus), vous pouvez avoir des kilos en trop ! C'est ce qui explique que certaines personnes mangent peu et que malgré tout elles grossissent. Mais si en plus vous avez une alimentation déréglée, vous doublez vos chances de grossir… ». Philippe Sionneau
Coup de pouce réflexologique :
Masser la zone réflexe de la Rate, pied gauche seulement (voir photo --> ):
NOTE : La diététique chinoise considère que certains aliments créent, PAR NATURE, DU "FROID HUMIDITE" DANS L'ORGANISME (=MEMES S'ILS SONT ABSORBES CUITS ET CHAUDS !) et que d'autres réchauffent le corps même si on les mange froids.
Voici donc quelques infos sur la nature et la vertu des aliments selon la médecine traditionnelle chinoise - attention, il ne s'agit pas d'un avis médical :
Aliments de nature chaude (ou tiède) (à consommer pour réchauffer l’organisme, notamment en cas de refroidissement, ou en cas d'excès de mucosités, de froid-humidité, en hiver, etc.):
condiments et épices : gingembre, oignon, échalote, ail, poivre, piment, cannelle, coriandre, basilic;
fruits et légumes : carotte, asperge, persil, poireau, navet, potimarron, céleri, jujube, raisin, noix, châtaigne, cerise,
produits animaux : bœuf, poulet, mouton, thon, crevette, miel.
Aliments de nature neutre (harmonisants, qui peuvent être consommés sans inconvénient tous les jours, car ils ne corrigent pas les déséquilibres mais ils n’en provoquent pas) :
céréales : riz, maïs, millet, sésame,
fruits et légumes ; azukis (petits haricots rouges), petits pois, chou vert, pomme de terre, igname, patate douce, mirabelle, abricot, figue
produits animaux : porc, canard, calamar, carpe.
Aliments de nature fraîche (ou froide) (à éviter en cas de refroidissement, de mucosité, d’œdèmes etc. A éviter évidemment en hiver, et à consommer en été et en cas de déséquilibre chaleur-sécheresse dans l'organisme) :
céréales : blé et céréales à gluten (orge, avoine), sarrasin
fruits et légumes, et dérivés : haricots verts, tofu (fromage de soja), concombre, aubergine, épinard, tomate, oseille, bette, cresson, pousse de bambou, poire, orange, citron, pomme, banane, pastèque, fraise, mûre, menthe,
produits animaux : blanc d’œuf, lapin, crabe, huître, produits laitiers (y compris de chèvre).
EN CAS D'EXCES DE FROID HUMIDITE DANS L'ORGANISME, ON PEUT PIOCHER DE PREFERENCE DANS LA LISTE DES ALIMENTS DE NATURE CHAUDE OU NEUTRE, ET SEULEMENT DE TEMPS EN TEMPS DANS LES ALIMENTS DE NATURE FRAICHE.
« Si (la Rate) devient faible, l'humidité digestive est moins bien transformée, s'accumule et se transforme en mucosité. Dans cette situation, même si vous avez une alimentation correcte et que vous évitez les aliments nocifs pour le poids (voir ci-dessus), vous pouvez avoir des kilos en trop ! C'est ce qui explique que certaines personnes mangent peu et que malgré tout elles grossissent. Mais si en plus vous avez une alimentation déréglée, vous doublez vos chances de grossir… ». Philippe Sionneau
Coup de pouce réflexologique :
Masser la zone réflexe de la Rate, pied gauche seulement (voir photo --> ):
NOTE : La diététique chinoise considère que certains aliments créent, PAR NATURE, DU "FROID HUMIDITE" DANS L'ORGANISME (=MEMES S'ILS SONT ABSORBES CUITS ET CHAUDS !) et que d'autres réchauffent le corps même si on les mange froids.
Voici donc quelques infos sur la nature et la vertu des aliments selon la médecine traditionnelle chinoise - attention, il ne s'agit pas d'un avis médical :
Aliments de nature chaude (ou tiède) (à consommer pour réchauffer l’organisme, notamment en cas de refroidissement, ou en cas d'excès de mucosités, de froid-humidité, en hiver, etc.):
condiments et épices : gingembre, oignon, échalote, ail, poivre, piment, cannelle, coriandre, basilic;
fruits et légumes : carotte, asperge, persil, poireau, navet, potimarron, céleri, jujube, raisin, noix, châtaigne, cerise,
produits animaux : bœuf, poulet, mouton, thon, crevette, miel.
Aliments de nature neutre (harmonisants, qui peuvent être consommés sans inconvénient tous les jours, car ils ne corrigent pas les déséquilibres mais ils n’en provoquent pas) :
céréales : riz, maïs, millet, sésame,
fruits et légumes ; azukis (petits haricots rouges), petits pois, chou vert, pomme de terre, igname, patate douce, mirabelle, abricot, figue
produits animaux : porc, canard, calamar, carpe.
Aliments de nature fraîche (ou froide) (à éviter en cas de refroidissement, de mucosité, d’œdèmes etc. A éviter évidemment en hiver, et à consommer en été et en cas de déséquilibre chaleur-sécheresse dans l'organisme) :
céréales : blé et céréales à gluten (orge, avoine), sarrasin
fruits et légumes, et dérivés : haricots verts, tofu (fromage de soja), concombre, aubergine, épinard, tomate, oseille, bette, cresson, pousse de bambou, poire, orange, citron, pomme, banane, pastèque, fraise, mûre, menthe,
produits animaux : blanc d’œuf, lapin, crabe, huître, produits laitiers (y compris de chèvre).
EN CAS D'EXCES DE FROID HUMIDITE DANS L'ORGANISME, ON PEUT PIOCHER DE PREFERENCE DANS LA LISTE DES ALIMENTS DE NATURE CHAUDE OU NEUTRE, ET SEULEMENT DE TEMPS EN TEMPS DANS LES ALIMENTS DE NATURE FRAICHE.
3) Le Vide du Yang des Reins :
« Si les reins sont déficients, les liquides organiques tendent à stagner puis, à la longue, à se concentrer en mucosités, lesquelles sont à l'origine de nos kilos superflus. » Philippe Sionneau
Coup de pouce réflexologique : masser la zone réflexe des reins, sur les deux pieds.
( <-- voir photo)
« Si les reins sont déficients, les liquides organiques tendent à stagner puis, à la longue, à se concentrer en mucosités, lesquelles sont à l'origine de nos kilos superflus. » Philippe Sionneau
Coup de pouce réflexologique : masser la zone réflexe des reins, sur les deux pieds.
( <-- voir photo)
4) La sur-pression du Foie :
« En cas de gros stress émotionnel, de forte frustration, d'humiliation, d'amertume, de sentiment d'injustice, de colère (extériorisée ou intériorisée), la fonction de régulation du foie se dérègle et son énergie stagne. C'est ce qu'on appelle la «surpression du foie » (Gan Yu). Dans ce cas, il perd la capacité à faire circuler normalement les liquides
physiologiques du corps qui s'accumulent, se condensent et se transforment en mucosités. » Philippe Sionneau
Coup de pouce réflexologique :
Masser la zone réflexe du Foie, pied droit seulement
« En cas de gros stress émotionnel, de forte frustration, d'humiliation, d'amertume, de sentiment d'injustice, de colère (extériorisée ou intériorisée), la fonction de régulation du foie se dérègle et son énergie stagne. C'est ce qu'on appelle la «surpression du foie » (Gan Yu). Dans ce cas, il perd la capacité à faire circuler normalement les liquides
physiologiques du corps qui s'accumulent, se condensent et se transforment en mucosités. » Philippe Sionneau
Coup de pouce réflexologique :
Masser la zone réflexe du Foie, pied droit seulement
5) Philippe Sionneau n'en parle pas, mais je vous conseille de terminer la séance en travaillant les zones réflexes lymphatiques (sur les 2 pieds)
c'est très efficace !
Zones réflexes lymphatiques du dessus du pied (espaces interdigitaux : pincer la peau interdigitale entre le pouce et l'index et masser) espaces inter-métatarsiens, tour de la cheville en remontant un peu sur la jambe)
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Zones réflexes lymphatiques du dessous du pied
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6) Et pour les femmes (à partir de l'adolescence) il est toujours bien de vérifier les zones réflexes du petit bassin (dont l'utérus)
sous la malléole interne de chaque pied
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sous la malléole externe de chaque pied,
car la prise de poids peut aussi être liée à un déséquilibre hormonal. |
Restez environ une minute sur chaque zone, en exerçant de petites pressions avec le pouce et en avançant "en chenille". Rappel : les zones réflexes se trouvent sous la peau, à environ 2 mm de la surface, il faut donc exercer une pression suffisante pour les atteindre.
Une petite astuce : massez vos zones plantaires quand vous êtes au lit, le matin avant de vous lever et le soir au coucher. C'est beaucoup plus facile que de se déchausser dans la journée pour le faire.
Précautions : Ne pas rester sur une même zone plus d’une ou deux minutes. Contre-indications : cancer, phlébite, goutte, début de grossesse, artério et athérosclérose. Les informations données ci-dessus visent au bien-être et ne se substituent en aucun cas à une consultation chez un médecin.
Pourquoi les régimes "amaigrissants" ne marchent pas longtemps....
L’organisme humain présente un certain nombre de constantes physiologiques, qui sont les mêmes pour tout le monde, quels que soient le genre, l’âge, l’activité physique, ou la nationalité de la personne, et dont l’équilibre est indispensable à la survie. On peut citer la température intérieure (37°, pour tout le monde, que l’on soit africain, européen, asiatique etc., que l’on ait 2 mois ou 90 ans) le pH (7,3 à 7,5 pour tout le monde, qui que l’on soit et quel que soit notre âge), le taux d’urée, la calcémie etc. Il est à noter que le compte des calories ne fait pas partie de ces constantes. Certaines personnes sont en parfaite santé en absorbant beaucoup moins de calories que les quantités conseillées, d’autre en consomment davantage sans surpoids ; pourquoi ? car tout dépend du métabolisme (en gros, de la capacité de notre organisme à transformer l’apport alimentaire en énergie). Voilà pourquoi les apports caloriques conseillés sont toujours donnés en termes de fourchette. Ex: pour une personne de 40 ans, de genre masculin, d'1,80 m et modérément active, les apports caloriques conseillés pour stabiliser son poids sont compris entre 2510 kcal (s'il a un métabolisme lent) et 2710 kcalories par jour (si son métabolisme "brûle" bien) ; s'il veut perdre du poids (- 0,5 à -1 kg par semaine, de manière saine et durable) sa consommation devra être comprise entre 2230 et 2330 kcal. (conseils des nutritionnistes du site descalories.net)
De plus, en fonction de notre âge, du temps qu'il fait, de notre activité de la journée, nos besoins en calories varient quasiment en permanence, et la sensation de faim nous indique si notre apport alimentaire est suffisant. (Voir ci-dessous des détails à propos de la sensation de faim).
Si nous avons constaté que nous sommes en surconsommation de calories, il va falloir effectivement diminuer les apports caloriques, et probablement (à voir au cas par cas avec un professionnel de santé) être un peu en dessous des apports conseillés pendant un certains temps : cette étape est inévitable pour retrouver notre poids de forme et se débarrasser des amas graisseux, mais il faut y aller doucement, autrement le cerveau reptilien va enregistrer cette sensation de faim inhabituelle, et donner l'ordre à l'organisme de stocker systématiquement une partie des calories absorbées au moindre repas (donc le corps va ralentir son métabolisme, alors qu’une personne en surpoids a besoin de le booster), pour constituer des réserves qui permettront de rester en vie si les prochaines chasses au mammouth sont toujours infructueuses. J'ai personnellement constaté que si on diminue trop l'apport calorique, les premiers jours on perd beaucoup de poids, mais au bout d'une semaine environ le cerveau comprend qu'il se passe un truc inhabituel et on ne perd presque plus de poids : le métabolisme se met en mode "économie d'énergie". En résumé, pour chaque calorie avalée, le quota « énergie disponible tout de suite/constitution de réserves » penchera de plus en plus vers la constitution de réserves, conduisant à une fatigue chronique puisqu’il y aura de moins en moins d’énergie utilisable immédiatement. Donc il ne faut pas vouloir aller trop vite, autrement moins nous allons manger, plus notre corps va stocker ce que nous mangeons. Perdre de 500 grammes à 1 kilo par semaine est considéré par la plupart des sites de diététique comme le bon rythme pour rester en forme. Une fois arrivé.e au poids de forme, il ne s'agira pas de reprendre les habitudes alimentaires qui nous ont menées au surpoids, une alimentation saine, variée et qui respecte les apports caloriques correspondant à nos dépenses énergétiques est indispensable : il s'agit d'une simple règle mathématique, et elle s'applique tout au long de notre vie.
Donc pas de "régime amaigrissant" : il faut une alimentation variée, équilibrée, et en quantité modérée qui correspond à nos dépenses énergétiques (ou légèrement inférieure les premiers temps). Car si le "régime amaigrissant » est en plus basé sur une surconsommation de protéines animales (les fameux régimes hyper-protéinés !), les choses sont encore plus graves. Car le taux de pH va bientôt se déséquilibrer et pencher du côté « acide », et là, ce sont de vrais problèmes de santé supplémentaires qui vont apparaître (voir onglets « tous acides » et « pour un mode de vie anti-inflammatoire) puisqu'on touche aux constantes physiologiques.
Alors que faire ?
1) Manger des aliments sains, des petits plats « faits maison », limiter les apports de "calories vides" (aliments sucrés ou trop gras) en piochant dans la liste des aliments bons pour ramener à l’équilibre un métabolisme ralenti (voir liste des aliments tièdes ou neutres), et vérifier son pH au moyens de bandelettes urinaires (voir onglet « tous acides » ; quand le pH est trop acide, augmenter les quantités de légumes et diminuer l’apport en viandes, charcuteries et sucres raffinés)
2) Utiliser la médecine manuelle pour ramener les organes –et partant, le métabolisme- à l’équilibre et au bon fonctionnement. Attention : ça peut prendre un certain temps, mais ça ne vous coûtera pas un centime si vous pratiquez l’auto-réflexologie. Vous pouvez aussi commencer par quelques séances chez un réflexologue pour lancer le mécanisme et connaître la sensation qu’il vous faudra rechercher en termes de puissance d’appui, et continuer tout seul. Vous pouvez aussi opter pour l’acupuncture : vous ne pourrez pas vous « auto-acupuncturer" à domicile, mais l’avantage est que les séances seront remboursées si c’est un médecin qui les pratique.
3) La médecine chinoise prend en compte les facteurs psychologiques et les traite en même temps que les organes, mais si le besoin de manger pour "se remplir" ou pour "compenser" ne cesse pas rapidement avec la réflexologie ou l'acupuncture, la consultation d'un coach (pour vous aider à modifier ce qui ne vous convient pas dans votre vie) ou d'un psy (s'il s'agit de traumatismes anciens qui ne sont plus d'actualité mais continuent à vous empoisonner) en parallèle peut s'avérer très utile.
COMMENT REAPPRENDRE A "MANGER A SA FAIM" :
Attention, j'insiste sur ce point : « Ne pas faire de régime amaigrissant » ne signifie pas « faire un régime grossissant ». Car si l’on mange trop, au-delà de nos besoins (et en principe, notre appétit correspond à nos besoins, car la nature est bien faite) même avec un bon métabolisme on finira par prendre du poids (et d’ailleurs le métabolisme finira par pâtir de cette surcharge de travail). Or il faut regarder les choses en face : dans les pays industrialisés, nous mangeons trop, bien au-delà de nos besoins, et la plupart d’entre nous ont un régime alimentaire correspondant à celui d’une personne qui voudrait prendre du poids.
Le problème vient de la dissociation entre notre sensation de faim et la quantité de nourriture que nous ingérons. Ça commence dès l’enfance où l’on oblige les enfants à finir ce qu’ils ont dans l’assiette : continuer à manger quand on n’a plus faim fait l’objet d’un apprentissage en règle, assorti au besoin de punitions. C’est juste une aberration, et l’épidémie d’obésité dans les pays occidentaux est le fruit entre autres de ce principe éducatif délirant. Par ailleurs, même adulte, lorsque nous sommes invités chez quelqu'un, ne pas finir ce que l’on a dans l’assiette est considéré comme impoli, car signe que nous n’avons pas aimé ce qui nous a été servi ; là encore manger quand on n’a plus faim est hautement conseillé. Et si possible, accepter d’être resservi pour faire honneur à la personne qui a fait la cuisine ! De plus, la nourriture est considérée comme un plaisir, et c’est plutôt sympa, mais le contrepoint négatif c’est que nous voulons toujours plus de plaisir ; nous perdons donc de vue le fait que les apports énergétiques dans notre corps doivent correspondre aux dépenses. Solde créditeur : on grossit ; solde débiteur : on maigrit ; comptes en équilibre : stabilisation du poids. Normalement ça se fait tout seul, l'être humain n'est pas né avec un compteur de calories, mais on perd cette fonction d'autorégulation de l'organisme à force de manger autrement que par faim. Du coup, au fil du temps, avoir "envie de manger" ne signifie plus "avoir faim"
La seule solution pour réapprendre à manger à notre faim, selon nos besoins, c’est de reprendre conscience des quantités d'aliments que nous ingérons. Pour cela :
un croissant = 212 kcalories et peu de nutriments ;
en revanche, un oeuf dur = 75 kcalories + 1 yaourt nature = 57 kcalories + une orange de 100 g = 47 calories ('une orange de taille moyenne pèse 150 g et apportera donc environ 70 kcalories) apporteront 179 kcalories, donc moins de kcalories qu'un croissant et constitueront un petit déjeuner beaucoup plus nourrissant puisqu'il fournira à notre organisme des protéines, des lipides de meilleure qualité que ceux du croissant, des glucides, des vitamines, des fibres, etc.
Le thé nature et le café noir sans sucre sont très peu caloriques et ne comptent pas dans le calcul.
De plus, en fonction de notre âge, du temps qu'il fait, de notre activité de la journée, nos besoins en calories varient quasiment en permanence, et la sensation de faim nous indique si notre apport alimentaire est suffisant. (Voir ci-dessous des détails à propos de la sensation de faim).
Si nous avons constaté que nous sommes en surconsommation de calories, il va falloir effectivement diminuer les apports caloriques, et probablement (à voir au cas par cas avec un professionnel de santé) être un peu en dessous des apports conseillés pendant un certains temps : cette étape est inévitable pour retrouver notre poids de forme et se débarrasser des amas graisseux, mais il faut y aller doucement, autrement le cerveau reptilien va enregistrer cette sensation de faim inhabituelle, et donner l'ordre à l'organisme de stocker systématiquement une partie des calories absorbées au moindre repas (donc le corps va ralentir son métabolisme, alors qu’une personne en surpoids a besoin de le booster), pour constituer des réserves qui permettront de rester en vie si les prochaines chasses au mammouth sont toujours infructueuses. J'ai personnellement constaté que si on diminue trop l'apport calorique, les premiers jours on perd beaucoup de poids, mais au bout d'une semaine environ le cerveau comprend qu'il se passe un truc inhabituel et on ne perd presque plus de poids : le métabolisme se met en mode "économie d'énergie". En résumé, pour chaque calorie avalée, le quota « énergie disponible tout de suite/constitution de réserves » penchera de plus en plus vers la constitution de réserves, conduisant à une fatigue chronique puisqu’il y aura de moins en moins d’énergie utilisable immédiatement. Donc il ne faut pas vouloir aller trop vite, autrement moins nous allons manger, plus notre corps va stocker ce que nous mangeons. Perdre de 500 grammes à 1 kilo par semaine est considéré par la plupart des sites de diététique comme le bon rythme pour rester en forme. Une fois arrivé.e au poids de forme, il ne s'agira pas de reprendre les habitudes alimentaires qui nous ont menées au surpoids, une alimentation saine, variée et qui respecte les apports caloriques correspondant à nos dépenses énergétiques est indispensable : il s'agit d'une simple règle mathématique, et elle s'applique tout au long de notre vie.
Donc pas de "régime amaigrissant" : il faut une alimentation variée, équilibrée, et en quantité modérée qui correspond à nos dépenses énergétiques (ou légèrement inférieure les premiers temps). Car si le "régime amaigrissant » est en plus basé sur une surconsommation de protéines animales (les fameux régimes hyper-protéinés !), les choses sont encore plus graves. Car le taux de pH va bientôt se déséquilibrer et pencher du côté « acide », et là, ce sont de vrais problèmes de santé supplémentaires qui vont apparaître (voir onglets « tous acides » et « pour un mode de vie anti-inflammatoire) puisqu'on touche aux constantes physiologiques.
Alors que faire ?
1) Manger des aliments sains, des petits plats « faits maison », limiter les apports de "calories vides" (aliments sucrés ou trop gras) en piochant dans la liste des aliments bons pour ramener à l’équilibre un métabolisme ralenti (voir liste des aliments tièdes ou neutres), et vérifier son pH au moyens de bandelettes urinaires (voir onglet « tous acides » ; quand le pH est trop acide, augmenter les quantités de légumes et diminuer l’apport en viandes, charcuteries et sucres raffinés)
2) Utiliser la médecine manuelle pour ramener les organes –et partant, le métabolisme- à l’équilibre et au bon fonctionnement. Attention : ça peut prendre un certain temps, mais ça ne vous coûtera pas un centime si vous pratiquez l’auto-réflexologie. Vous pouvez aussi commencer par quelques séances chez un réflexologue pour lancer le mécanisme et connaître la sensation qu’il vous faudra rechercher en termes de puissance d’appui, et continuer tout seul. Vous pouvez aussi opter pour l’acupuncture : vous ne pourrez pas vous « auto-acupuncturer" à domicile, mais l’avantage est que les séances seront remboursées si c’est un médecin qui les pratique.
3) La médecine chinoise prend en compte les facteurs psychologiques et les traite en même temps que les organes, mais si le besoin de manger pour "se remplir" ou pour "compenser" ne cesse pas rapidement avec la réflexologie ou l'acupuncture, la consultation d'un coach (pour vous aider à modifier ce qui ne vous convient pas dans votre vie) ou d'un psy (s'il s'agit de traumatismes anciens qui ne sont plus d'actualité mais continuent à vous empoisonner) en parallèle peut s'avérer très utile.
COMMENT REAPPRENDRE A "MANGER A SA FAIM" :
Attention, j'insiste sur ce point : « Ne pas faire de régime amaigrissant » ne signifie pas « faire un régime grossissant ». Car si l’on mange trop, au-delà de nos besoins (et en principe, notre appétit correspond à nos besoins, car la nature est bien faite) même avec un bon métabolisme on finira par prendre du poids (et d’ailleurs le métabolisme finira par pâtir de cette surcharge de travail). Or il faut regarder les choses en face : dans les pays industrialisés, nous mangeons trop, bien au-delà de nos besoins, et la plupart d’entre nous ont un régime alimentaire correspondant à celui d’une personne qui voudrait prendre du poids.
Le problème vient de la dissociation entre notre sensation de faim et la quantité de nourriture que nous ingérons. Ça commence dès l’enfance où l’on oblige les enfants à finir ce qu’ils ont dans l’assiette : continuer à manger quand on n’a plus faim fait l’objet d’un apprentissage en règle, assorti au besoin de punitions. C’est juste une aberration, et l’épidémie d’obésité dans les pays occidentaux est le fruit entre autres de ce principe éducatif délirant. Par ailleurs, même adulte, lorsque nous sommes invités chez quelqu'un, ne pas finir ce que l’on a dans l’assiette est considéré comme impoli, car signe que nous n’avons pas aimé ce qui nous a été servi ; là encore manger quand on n’a plus faim est hautement conseillé. Et si possible, accepter d’être resservi pour faire honneur à la personne qui a fait la cuisine ! De plus, la nourriture est considérée comme un plaisir, et c’est plutôt sympa, mais le contrepoint négatif c’est que nous voulons toujours plus de plaisir ; nous perdons donc de vue le fait que les apports énergétiques dans notre corps doivent correspondre aux dépenses. Solde créditeur : on grossit ; solde débiteur : on maigrit ; comptes en équilibre : stabilisation du poids. Normalement ça se fait tout seul, l'être humain n'est pas né avec un compteur de calories, mais on perd cette fonction d'autorégulation de l'organisme à force de manger autrement que par faim. Du coup, au fil du temps, avoir "envie de manger" ne signifie plus "avoir faim"
La seule solution pour réapprendre à manger à notre faim, selon nos besoins, c’est de reprendre conscience des quantités d'aliments que nous ingérons. Pour cela :
- Se souvenir que notre estomac a la taille de notre poing. Vraisemblablement pour des raisons de survie de l’espèce, il a la capacité de se dilater (au temps de la chasse au mammouth, mieux valait pouvoir faire des réserves), mais nous, nous le dilatons 3 fois par jour, 365 jours par an. Imaginer la taille de notre estomac en regardant le contenu de notre assiette, ça calme ;-)
- S'intéresser à l'apport calorique des aliments et à leurs apports nutritionnels (voir l'exemple ci-dessous)
- Quand on se sert, mettre dans son assiette seulement la moitié de ce qu’on aurait mangé d’habitude. Manger lentement en mastiquant bien. Quand on a fini, attendre quelques instants. Et se resservir seulement si on a encore faim. (Très utile aussi quand on est invité, pour ne pas manger deux fois plus que notre appétit).
- Enfin c’est une évidence, ne jamais se forcer à manger.
- S’habituer à ne plus sortir de table avec la sensation d’être repu. C’est une sensation agréable qui dure environ une demi-heure après le repas, et qui peut nous manquer les deux ou trois premiers jours. Mais elle est très vite remplacée par une sensation encore plus agréable : celle de légèreté et de fluidité, qui, elle, va nous accompagner toute la journée. De plus la liptine, qui est l'hormone de satiété, est libérée par le cerveau une dizaine de minutes après le début du repas, mais en prenant de l'âge elle est libérée plus lentement : on peut donc sortir de table avec la sensation de faim, mais une-demi heure plus tard la liptine fera son effet et la sensation de faim disparaîtra.
un croissant = 212 kcalories et peu de nutriments ;
en revanche, un oeuf dur = 75 kcalories + 1 yaourt nature = 57 kcalories + une orange de 100 g = 47 calories ('une orange de taille moyenne pèse 150 g et apportera donc environ 70 kcalories) apporteront 179 kcalories, donc moins de kcalories qu'un croissant et constitueront un petit déjeuner beaucoup plus nourrissant puisqu'il fournira à notre organisme des protéines, des lipides de meilleure qualité que ceux du croissant, des glucides, des vitamines, des fibres, etc.
Le thé nature et le café noir sans sucre sont très peu caloriques et ne comptent pas dans le calcul.
Voir aussi sur ce site l'onglet BILLET SANTE DE LA QUINZAINE :
-1e Quinzaine d'Avril 2018 : Finis ton assiette ! ou "Mange sans avoir faim"
-1e Quinzaine de Février 2018 : Tout doux sur le sucre
-1e Quinzaine d'Avril 2018 : Finis ton assiette ! ou "Mange sans avoir faim"
-1e Quinzaine de Février 2018 : Tout doux sur le sucre
Caty Quidu, Réflexologue, 84000 Avignon - 30170 St Hippolyte du Fort - Tél. 06 58 01 59 03 -