Pour un mode de vie anti-inflammatoire...
"QUE TON ALIMENT SOIT TON MEDICAMENT" Hypocrate
Sommaire de la page :
1) La "Crazy Sexy Diet", de Kris Carr
2) Le témoignage de Cherie Calbom
3) L'alimentation préconisée par le Dr Seignalet (ses bénéfices, et comment s'organiser pour commencer)
4) Le "Journal d'une transition alimentaire" de Damien, et sa rencontre avec la naturopathe Irène Grosjean
5) Le régime des centenaires et super centenaires d'Okinawa
5) Que faire avec du Tofu soyeux ?
6) Vos recettes (et les miennes) sans gluten et sans produits laitiers : le pain sans gluten de M. Le Carluer - idées pour un goûter hivernal : le gâteau au marron, et les crêpes au lait de soja, miel et citron vert.
2) Le témoignage de Cherie Calbom
3) L'alimentation préconisée par le Dr Seignalet (ses bénéfices, et comment s'organiser pour commencer)
4) Le "Journal d'une transition alimentaire" de Damien, et sa rencontre avec la naturopathe Irène Grosjean
5) Le régime des centenaires et super centenaires d'Okinawa
5) Que faire avec du Tofu soyeux ?
6) Vos recettes (et les miennes) sans gluten et sans produits laitiers : le pain sans gluten de M. Le Carluer - idées pour un goûter hivernal : le gâteau au marron, et les crêpes au lait de soja, miel et citron vert.
"Crazy Sexy Diet", de Kris Carr : un drôle de titre pour un livre excellent sur la santé et l'alimentation.
Eat your veggies, ignite your spark, and live like you mean it
(Mangez vos légumes, allumez votre étincelle, et vivez comme vous l’entendez)
PS : pour le « coup de pouce réflexologique »,
reportez-vous à la fiche « Auto-réflexo 5 : Trop acides ? »
NB : "Crazy Sexy Diet" vient enfin de sortir en français ! Sous le titre "Manger santé, la diète du mieux être"
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Kris Carr est américaine, et a retrouvé la santé après un cancer du foie déclaré incurable, uniquement en décidant d’adopter une alimentation et un style de vie « anti-inflammatoires ». Son livre Crazy Sexy Diet donne le détail de ces transformations qui ont fait bien plus que lui sauver la vie. Il est depuis peu disponible en français. Voir un compte rendu de ma lecture dans l'onglet "auto-réflexo 5 : Tous Acides ?" |
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Concernant le régime du Dr Seignalet, voici quelques infos pratiques :Tout d'abord, une précision importante : comme dit plus haut, dans cette alimentation, il ne s’agit pas de « réduire » les céréales contenant du gluten et les produits laitiers, mais de les exclure ; ce qui implique de lire tous les emballages car on trouve ces ingrédients dans les endroits les plus inattendus –par exemple du gluten dans la sauce de soja (il faut prendre du Tamari).
Tous les laitages sont concernés par l'exclusion, et pas seulement le lait de vache. Les céréales autorisées sont le sarrasin, le riz, et le quinoa. Toutes les légumineuses sont permises, ainsi que tous les fruits, tous les légumes (y compris les pommes de terre), la viande et le poisson, le vin, le thé, et le café (mais pas la bière, ou alors bière sans gluten). Le lien vers le site officiel :http://www.seignalet.fr/. Ensuite, voici, à titre indicatif, le stock "épicerie" de base qu'il est pratique d'avoir dans ses placards : -Quelques briques de lait de riz nature enrichi en calcium avec des algues (à boire froid, chaud, ou pour les desserts) ; à noter que 2 verres quotidiens de lait de riz enrichi en calcium couvrent la totalité de nos besoins en calcium journaliers. -Des briquettes de crème de riz, de coco ou de noisette pour remplacer la crème fraîche -De la margarine végétale -Du Pain des fleurs –existe au sarrasin, au quinoa, ou à la châtaigne- c'est un genre de biscottes que l'on trouve dans les magasins bio ; j’en ai toujours deux ou trois paquets en stock, pour remplacer le pain. Mais il faut savoir que l’on se déshabitue vite du fait de manger du pain pendant les repas, et que très rapidement on n’éprouve plus le besoin de le remplacer par autre chose, sauf pour le petit déjeuner. Autrement le pain sans gluten est bien sûr une option. -De la purée d'amande ou d'arachide ou de noisette etc. pour le petit déjeuner (super bon sur le Pain des fleurs, surtout si on y ajoute une larmichette de miel) -Quelques paquets de farines naturellement sans gluten (farine de riz et farine de sarrasin principalement ; farine de quinoa, farine de soja, farine de pois chiches ; la farine de châtaigne est bien pour les gâteaux) -Deux ou trois paquets de riz, et de quinoa, et éventuellement des pâtes sans gluten -Du chocolat noir (le seul autorisé, lire quand même la composition car certains chocolats noirs contiennent des protéines de lait) -De la crème de marrons (bien lire l'emballage car certaines contiennent des protéines de lait) ou des marrons surgelés (pour une version nettement moins sucrée dans la pâtisserie), très pratique pour faire des gâteaux, à mettre sur les crêpes (pour faire des crêpes, la farine de sarrasin + le lait de soja sont mieux que le lait de riz + la farine de riz qui donnent des crêpes trop sèches ; une astuce géniale trouvée par une de mes clientes : remplacer 1/3 de la farine par de la fécule de pomme de terre ou de l'arrow-root pour obtenir des crêpes et pâtes à tartes plus souples ; ça marche vraiment bien !) -Des yaourts au soja -Des compotes de fruit individuelles (le mieux est d’en avoir en stock en permanence pour éviter les entorses au régime en cas de petit creux ; c'est très bon mélangé à du yaourt au soja nature). -De la bière sans gluten pour les amateurs de bière (autrement, comme dit plus haut, le vin est autorisé) -Préparer de la vinaigrette maison pour la salade, à conserver et à emporter quand on sort manger chez des amis, car certaines sauces toutes faites contiennent du gluten ou des protéines de lait. Il existe des pâtes sans gluten, mais attention aux biscuits sans gluten qui contiennent tous du beurre ou des produits laitiers. Dès qu'on a de l'énergie et du temps, il est prudent de faire des biscuits à stocker dans un Tupperware et à mettre au réfrigérateur : la plupart se gardent plusieurs jours sans problème et au moins on a toujours un truc sous la main en cas de petit creux (c'est ce qui présente le plus de risque : des jours d'effort ruinés pour une petite fringale qu'il aurait été facile de gérer en anticipant). Pour les sorties au restaurant, le plus simple est d'aller dans les restaurants chinois et vietnamiens ou les restaurants de sushis ; autrement, pour ceux qui ne sont pas végétariens, le steak-frites-salade verte (sans sauce toute préparée) est une possibilité, ainsi que les brochettes de viande ou de poisson. En été, vive les grillades (de légumes quand on est végétarien), mais attentions aux sauces toutes prêtes. Quand on est invité, le mieux est de proposer d'apporter le dessert (on peut sans problème faire des flans et des gâteaux quand on est équipés en farines sans gluten et en laits végétaux, alors que ça peut être beaucoup plus compliqué pour la personne qui nous invite).
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A l'apéro, les chips sont permises (lire quand même la composition, surtout pour celles qui sont aromatisées), mais on peut faire soi-même des crackers en faisant une pâte avec farine de riz + farine de sarrasin + huile d'olive, sel, eau, sésame, cumin ou tout autre épice à notre goût : on aplatit bien au rouleau, on découpe avant cuisson en bâtonnets, on enfourne 10 minutes et c'est prêt. Pour éviter l'apparence un peu terne, je crois qu'il faut badigeonner avec du jaune d'œuf avant cuisson, mais personnellement je ne le fais pas ; on peut faire la même version sucrée avec des raisins secs, et la pâte aromatisée à la vanille, fleur d'oranger, eau de rose etc, pour des en-cas peu caloriques et conformes au "régime", faciles à transporter dans le sac à main ou dans la voiture.
Sur internet, on trouve une quantité de sites de recettes sans gluten ni produits laitiers, par exemple :
http://www.sansglutensanslait.com/
http://sanslaitsansgluten.over-blog.net/
http://les-recettes-de-francoise-sansgluten-sanslait.over-blog.com/
Je vous conseille également le site très convivial de Caroline Generosi-Herpin, une blogueuse culinaire très douée et fort sympathique que j'ai récemment rencontrée, et dont les deux parents suivent strictement l'alimentation Seignalet (son papa a d'ailleurs pu se débarrasser d'un diabète de type II et nous enverra prochainement son témoignage) : bien que ce site très complet ne soit pas dédié au sans lait/sans gluten on y trouve de nombreuses recettes sans gluten ni produits laitiers : www.gourmicom.fr
Il existe aussi de très nombreux livres de recettes : paradoxalement, quand on arrête le gluten et les produits laitiers, la première chose que l'on retrouve c'est le plaisir de cuisiner et de passer à table !
NB : les deux ou trois premiers jours, on peut avoir l'impression de ne jamais être rassasiée après les repas. Mais ça passe très vite ; on s'habitue à cette légèreté, et ensuite si on fait une entorse au régime, c'est l'inverse : on se sent comme "plombé". A savoir aussi : les premières semaines on perd du poids, puis ça se stabilise (= on ne reprend pas les kilos perdus, mais on arrête de maigrir).
Sur internet, on trouve une quantité de sites de recettes sans gluten ni produits laitiers, par exemple :
http://www.sansglutensanslait.com/
http://sanslaitsansgluten.over-blog.net/
http://les-recettes-de-francoise-sansgluten-sanslait.over-blog.com/
Je vous conseille également le site très convivial de Caroline Generosi-Herpin, une blogueuse culinaire très douée et fort sympathique que j'ai récemment rencontrée, et dont les deux parents suivent strictement l'alimentation Seignalet (son papa a d'ailleurs pu se débarrasser d'un diabète de type II et nous enverra prochainement son témoignage) : bien que ce site très complet ne soit pas dédié au sans lait/sans gluten on y trouve de nombreuses recettes sans gluten ni produits laitiers : www.gourmicom.fr
Il existe aussi de très nombreux livres de recettes : paradoxalement, quand on arrête le gluten et les produits laitiers, la première chose que l'on retrouve c'est le plaisir de cuisiner et de passer à table !
NB : les deux ou trois premiers jours, on peut avoir l'impression de ne jamais être rassasiée après les repas. Mais ça passe très vite ; on s'habitue à cette légèreté, et ensuite si on fait une entorse au régime, c'est l'inverse : on se sent comme "plombé". A savoir aussi : les premières semaines on perd du poids, puis ça se stabilise (= on ne reprend pas les kilos perdus, mais on arrête de maigrir).
Toujours pour nourrir notre réflexion, à un moment où les divers scandales alimentaires, l'augmentation des pathologies chroniques ou dégénératives, la souffrance des animaux d'élevage et l'état alarmant de la planète nous montrent que nous ne pouvons plus faire l'économie de repenser notre alimentation, un témoignage intéressant, celui de Damien et de son "Journal d'une transition alimentaire".
Vidéo d'une cinquantaine de minutes dans laquelle il relate sa rencontre avec Irène Grosjean, grande dame de la naturopathie (aujourd'hui octogénaire et incroyablement dynamique) et les changements alimentaires qui lui ont permis de se débarrasser de ses allergies.
http://www.youtube.com/watch?v=BCuo-ZD65TM
La dernière phrase du documentaire :
"Inviter le monde à la table d'Irène, c'est le rassasier et lui redonner le contrôle de sa santé".
http://www.youtube.com/watch?v=BCuo-ZD65TM
La dernière phrase du documentaire :
"Inviter le monde à la table d'Irène, c'est le rassasier et lui redonner le contrôle de sa santé".
Mon coup de coeur du moment, le livre du Dr Jean-Paul Curtay sur les centenaires d'Okinawa :
Un livre merveilleux sur la santé globale, incroyablement bien documenté, fourmillant de conseils pratiques, de citations, et d’informations précises pour vivre très en forme et
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Voici un résumé des 11 GRANDS AXES de ce mode de vie, définis par le Dr Curtay, publié dans le site lanutrition.fr
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-okinawa/jean-paul-curtay-les-11-grands-axes-du-programme-okinawa.html :
" En 2013, l'homme et la femme les plus âgés de la planète (116 et 115 ans) sont japonais. Les habitants du Japon et de l'archipel d'Okinawa, au large du Japon jouissent d'une espérance de vie exceptionnelle. Le Dr Curtay fait le point sur les 11 piliers du mode de vie de la génération des supercentenaires d'Okinawa, avec à la base un régime limentaire riche en végétaux, sans gluten ni laitages.
Le mode de vie Okinawa, c'est :
1. Une consommation calorique faible (environ 300 calories de moins que dans nos régions) d’une très grande variété d’aliments (206 aliments différents recensés), dégustés avec art et plaisir.
2. 78 % de ce qui est consommé est d’origine végétale.
3. La consommation de soja et de produits dérivés est la plus élevée au monde (amenant une quantité très importante de phyto-œstrogènes).
4. Le riz (sans gluten) occupe la place du pain et des autres céréales.
5. Dans les 22 % d’aliments d’origine animale, beaucoup de poissons, un peu de viande, quasiment pas de produits laitiers.
6. Les apports en antioxydants (thé, légumes, fruits, soja, épices…), en acides gras oméga 3 (huile de colza, poissons, soja…) et en magnésium (soja et encore plus tofu, haricots, graines de sésame, légumes verts, patates douces…), les trois types de nutriments les plus importants dans la lutte contre le vieillissement, l’inflammation et la majorité des maladies, sont exceptionnellement élevés.
7. Les activités physiques restent abondantes et régulières à tout âge.
8. De multiples outils de gestion du stress et d’autotraitement sont quotidiennement utilisés, issus en particulier du shiatsu (les outils toxiques comme le tabac, l’excès d’alcool ou de calories, les « narcotisants », comme l’hypnose télévisuelle, ne sont pas employés).
9. Une appréciation de l’inestimable valeur de l’existence de l’univers, de toutes ses richesses matérielles et culturelles, de la vie, la conscience d’une connexion au-delà de soi à la nature et aux ancêtres, un sentiment d’appartenance, d’enracinement dans le « grand Tout » sont cultivés chaque jour, entretenant l’envie et le plaisir de « durer ».
10. Un caractère «coriace-cool » (gujuh taygay en dialecte d’Okinawa) : à la fois positif (vision positive du monde, de l’existence, de soi, de ses choix, de sa santé…),autonome, solide, centré, nourri de convictions suivies avec une cohérence rigoureuse, dominant, parfois autoritaire, à l’écoute de la réalité (souvent curieux de tout) et de ses propres besoins, authentique, résilient (faculté de rebondir), généreux, non conformiste, se sentant investi d’une « mission » (du moins celle de cultiver la santé et le bien-vivre, d’être aussi heureux que possible, et souvent celle de contribuer, de transmettre). Ils sont presque tous très actifs (on compte beaucoup de créatifs parmi les centenaires) et par ailleurs paisibles au jour le jour, calmes, patients, disciplinés, flexibles, capables de reconnaître leurs erreurs, de relativiser, d’« amortir les émotions» (selon l’expression du Pr Vellas), de bonne humeur, vivant des moments de vraie joie, aimant les approches ludiques et, assez souvent, rieurs et facétieux.
11. Les anciens ont toujours une place, de leur vivant comme après leur mort. Ils sont considérés, fêtés comme des porte-bonheur, et objets de l’attention de leur famille, de leurs voisins, tous traditionnellement solidaires. Après sa mort, un ancêtre reste dans sa maison sur un petit autel et on lui rend visite plusieurs fois par an. La mort, qui n’est pas crainte, n’est pas synonyme de disparition ni d’anéantissement ; la conviction d’avoir bien vécu, d’avoir été utile, la connexion au « grand Tout », aux ancêtres, à la famille, aux descendants, tout cela contribue à ce sentiment."
in http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-okinawa/jean-paul-curtay-les-11-grands-axes-du-programme-okinawa.html
http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-okinawa/jean-paul-curtay-les-11-grands-axes-du-programme-okinawa.html :
" En 2013, l'homme et la femme les plus âgés de la planète (116 et 115 ans) sont japonais. Les habitants du Japon et de l'archipel d'Okinawa, au large du Japon jouissent d'une espérance de vie exceptionnelle. Le Dr Curtay fait le point sur les 11 piliers du mode de vie de la génération des supercentenaires d'Okinawa, avec à la base un régime limentaire riche en végétaux, sans gluten ni laitages.
Le mode de vie Okinawa, c'est :
1. Une consommation calorique faible (environ 300 calories de moins que dans nos régions) d’une très grande variété d’aliments (206 aliments différents recensés), dégustés avec art et plaisir.
2. 78 % de ce qui est consommé est d’origine végétale.
3. La consommation de soja et de produits dérivés est la plus élevée au monde (amenant une quantité très importante de phyto-œstrogènes).
4. Le riz (sans gluten) occupe la place du pain et des autres céréales.
5. Dans les 22 % d’aliments d’origine animale, beaucoup de poissons, un peu de viande, quasiment pas de produits laitiers.
6. Les apports en antioxydants (thé, légumes, fruits, soja, épices…), en acides gras oméga 3 (huile de colza, poissons, soja…) et en magnésium (soja et encore plus tofu, haricots, graines de sésame, légumes verts, patates douces…), les trois types de nutriments les plus importants dans la lutte contre le vieillissement, l’inflammation et la majorité des maladies, sont exceptionnellement élevés.
7. Les activités physiques restent abondantes et régulières à tout âge.
8. De multiples outils de gestion du stress et d’autotraitement sont quotidiennement utilisés, issus en particulier du shiatsu (les outils toxiques comme le tabac, l’excès d’alcool ou de calories, les « narcotisants », comme l’hypnose télévisuelle, ne sont pas employés).
9. Une appréciation de l’inestimable valeur de l’existence de l’univers, de toutes ses richesses matérielles et culturelles, de la vie, la conscience d’une connexion au-delà de soi à la nature et aux ancêtres, un sentiment d’appartenance, d’enracinement dans le « grand Tout » sont cultivés chaque jour, entretenant l’envie et le plaisir de « durer ».
10. Un caractère «coriace-cool » (gujuh taygay en dialecte d’Okinawa) : à la fois positif (vision positive du monde, de l’existence, de soi, de ses choix, de sa santé…),autonome, solide, centré, nourri de convictions suivies avec une cohérence rigoureuse, dominant, parfois autoritaire, à l’écoute de la réalité (souvent curieux de tout) et de ses propres besoins, authentique, résilient (faculté de rebondir), généreux, non conformiste, se sentant investi d’une « mission » (du moins celle de cultiver la santé et le bien-vivre, d’être aussi heureux que possible, et souvent celle de contribuer, de transmettre). Ils sont presque tous très actifs (on compte beaucoup de créatifs parmi les centenaires) et par ailleurs paisibles au jour le jour, calmes, patients, disciplinés, flexibles, capables de reconnaître leurs erreurs, de relativiser, d’« amortir les émotions» (selon l’expression du Pr Vellas), de bonne humeur, vivant des moments de vraie joie, aimant les approches ludiques et, assez souvent, rieurs et facétieux.
11. Les anciens ont toujours une place, de leur vivant comme après leur mort. Ils sont considérés, fêtés comme des porte-bonheur, et objets de l’attention de leur famille, de leurs voisins, tous traditionnellement solidaires. Après sa mort, un ancêtre reste dans sa maison sur un petit autel et on lui rend visite plusieurs fois par an. La mort, qui n’est pas crainte, n’est pas synonyme de disparition ni d’anéantissement ; la conviction d’avoir bien vécu, d’avoir été utile, la connexion au « grand Tout », aux ancêtres, à la famille, aux descendants, tout cela contribue à ce sentiment."
in http://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/bien-manger/les-regimes-sante/le-regime-okinawa/jean-paul-curtay-les-11-grands-axes-du-programme-okinawa.html
Le Dr Curtay cite le titre d'un livre américain
sur le mode de vie Okinawaïen :
"Comment devenir centenaire et ne pas le regretter"
Et s''il faut se mettre au soja pour devenir un heureux centenaire, voici un super petit livre de recettes à base de tofu soyeux, intitulé tout simplement : "Tofu Soyeux"
Attention cependant à ne pas exagérer, la consommation régulière de soja ne convient pas à tout le monde.
Ecrit par Clémence Catz,qui a transformé sa petite cuisine parisienne en labo du bio et qui invente des recettes pour divers magazines. La plupart des recettes de son livre sont sans gluten et sans produits laitiers. Vous pouvez voir son blog "Chez Clem" (http://plaisirsante.canalblog.com)
Un extrait du sommaire, juste pour se mettre en appétit :
Faire son propre tofu soyeux
Mayonnaise végétale
Crème Curry-Coco
Poicamole à la menthe et aux pistaches
Pesto aux tomates séchées et au basicilic
Flan carotte et cacahuète
Gratin de poireau aux noix
Quiche "lorraine" aux deux tofus
Cheese-cake aux herbes fraîches et croûte de tournesol
Omelette sans oeufs à la ciboulette
Crème de spéculos
Crème de pomme au thé matcha
Mousse orange et noisette
Tarte au citron
Glace "minute" à la banane etc...
Un extrait du sommaire, juste pour se mettre en appétit :
Faire son propre tofu soyeux
Mayonnaise végétale
Crème Curry-Coco
Poicamole à la menthe et aux pistaches
Pesto aux tomates séchées et au basicilic
Flan carotte et cacahuète
Gratin de poireau aux noix
Quiche "lorraine" aux deux tofus
Cheese-cake aux herbes fraîches et croûte de tournesol
Omelette sans oeufs à la ciboulette
Crème de spéculos
Crème de pomme au thé matcha
Mousse orange et noisette
Tarte au citron
Glace "minute" à la banane etc...
VOS RECETTES (et les miennes)
sans gluten ni laitages
Le pain sans gluten de M. Le Carluer (Châteauneuf de Gadagne-84)
200 g de farine de petit épeautre (attention : dans les dernières éditions de l'Alimentation ou la Troisième médecine, le petit épeautre est déconseillé, donc on peut prendre une autre farine pour être plus sûr)
60 g de farine de pois chiches
2 cuillerées à soupe de fécule de pomme de terre
1 cuillerée à café de sel
1 cuillerée à soupe de sucre
1 cuillerée à soupe d'huile
- Mélanger le tout
- Faire lever dans un moule à cake
- Faire cuire à four moyen (220°c) pendant 35 minutes.
60 g de farine de pois chiches
2 cuillerées à soupe de fécule de pomme de terre
1 cuillerée à café de sel
1 cuillerée à soupe de sucre
1 cuillerée à soupe d'huile
- Mélanger le tout
- Faire lever dans un moule à cake
- Faire cuire à four moyen (220°c) pendant 35 minutes.
Bons goûters d'hiver (prêts en 1/4 d'heure environ):
Petit post scriptum concernant la consommation de thé : le thé (même vert) est, selon la médecine traditionnelle chinoise, un aliment de nature rafraîchissante, ce qui doit pousser à la modération en hiver, surtout les personnes frileuses. On peut en prendre sans problème une ou deux tasses par jour (par exemple une le matin avec son petit déjeuner et une l'après-midi avec une pâtisserie), mais il ne faut pas penser qu'il est bon pour tout le monde d'en boire toute la journée, sous prétexte que c'est un antioxydant qui lutte contre les radicaux-libres. Le thé n'est pas recommandé non plus à ceux qui ont tendance à l'insomnie, à la constipation, ou aux mictions fréquentes.
2. Crêpes au lait de riz, au miel et au citron vert
Préparer une pâte de consistance semi-fluide en mélangeant deux œufs, du lait d'amande ou de riz, de la farine de sarrasin, de la farine de riz, une pincée de sel, plus une ou deux cuillères à soupe de fécule de pomme de terre (ou d’arrow-root en poudre) pour que la pâte soit bien souple. Si toutes les crêpes sont destinées à être mangées sucrées, on peut ajouter à la pâte de la vanille en poudre, ou de la cannelle, ou de l’eau de fleur d’oranger. Une variante, -goûtée chez une amie qui est à la fois gourmande et médecin nutritionniste-, est d'incorporer directement de la compote de pommes dans la pâte, et de manger ensuite les crêpes sans garniture : c’est vraiment très bon et très pratique pour des en-cas en emporter.
Pour la garniture : Mélangez dans un bol un ou deux jus de citron vert (sinon de citron jaune, mais c’est nettement moins bon) avec une grosse cuillerée à soupe de miel. Tartinez-en vos crêpes, et dégustez ! Très bon accompagné d'un chocolat chaud« à l’ancienne » (sur le feu, faire fondre un sachet d’agar-agar dans trois ou 4 cuillères à soupe d’eau –c’est pour le côté onctueux-, puis, quand ça devient gélatineux, y ajouter du lait végétal sans gluten (= lait d’amande, de riz ou de soja) et des carreaux de chocolat noir ; laisser chauffer quelques instants en remuant).
S’il reste des crêpes, on peut les réchauffer pour le repas du soir, avec une garniture version salée, facile à faire et délicieuse : faire revenir des légumes coupés menu dans un peu d’huile, assaisonner, et ajouter du lait de coco en fin de cuisson (c’est LE détail qui change tout !) Etaler sur les crêpes, plier les crêpes en deux, et les passer quelques instants au four bien chaud ou à la poêle. Avec une salade verte et/ou un potage, c’est un repas complet et vite fait.
- Gâteau aux marrons
Petit post scriptum concernant la consommation de thé : le thé (même vert) est, selon la médecine traditionnelle chinoise, un aliment de nature rafraîchissante, ce qui doit pousser à la modération en hiver, surtout les personnes frileuses. On peut en prendre sans problème une ou deux tasses par jour (par exemple une le matin avec son petit déjeuner et une l'après-midi avec une pâtisserie), mais il ne faut pas penser qu'il est bon pour tout le monde d'en boire toute la journée, sous prétexte que c'est un antioxydant qui lutte contre les radicaux-libres. Le thé n'est pas recommandé non plus à ceux qui ont tendance à l'insomnie, à la constipation, ou aux mictions fréquentes.
2. Crêpes au lait de riz, au miel et au citron vert
Préparer une pâte de consistance semi-fluide en mélangeant deux œufs, du lait d'amande ou de riz, de la farine de sarrasin, de la farine de riz, une pincée de sel, plus une ou deux cuillères à soupe de fécule de pomme de terre (ou d’arrow-root en poudre) pour que la pâte soit bien souple. Si toutes les crêpes sont destinées à être mangées sucrées, on peut ajouter à la pâte de la vanille en poudre, ou de la cannelle, ou de l’eau de fleur d’oranger. Une variante, -goûtée chez une amie qui est à la fois gourmande et médecin nutritionniste-, est d'incorporer directement de la compote de pommes dans la pâte, et de manger ensuite les crêpes sans garniture : c’est vraiment très bon et très pratique pour des en-cas en emporter.
Pour la garniture : Mélangez dans un bol un ou deux jus de citron vert (sinon de citron jaune, mais c’est nettement moins bon) avec une grosse cuillerée à soupe de miel. Tartinez-en vos crêpes, et dégustez ! Très bon accompagné d'un chocolat chaud« à l’ancienne » (sur le feu, faire fondre un sachet d’agar-agar dans trois ou 4 cuillères à soupe d’eau –c’est pour le côté onctueux-, puis, quand ça devient gélatineux, y ajouter du lait végétal sans gluten (= lait d’amande, de riz ou de soja) et des carreaux de chocolat noir ; laisser chauffer quelques instants en remuant).
S’il reste des crêpes, on peut les réchauffer pour le repas du soir, avec une garniture version salée, facile à faire et délicieuse : faire revenir des légumes coupés menu dans un peu d’huile, assaisonner, et ajouter du lait de coco en fin de cuisson (c’est LE détail qui change tout !) Etaler sur les crêpes, plier les crêpes en deux, et les passer quelques instants au four bien chaud ou à la poêle. Avec une salade verte et/ou un potage, c’est un repas complet et vite fait.
Caty Quidu, Réflexologue, 84000 Avignon - 30170 St Hippolyte du Fort - 06 58 01 59 03